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La CEDH s’enfonce

Jusqu’ici la Cour européenne des droits de l’Homme, quels que soient ses défauts, dont le premier est évidemment de ne reconnaître aucune loi naturelle, jugeait selon les lois des Etats ou les règlements légaux des institutions. Ainsi ne donnait-elle pas raison à des Polonaises qui se plaignaient de ne pas pouvoir avorter, où à des invertis militants qui se plaignaient d’avoir été licenciés par une organisation ecclésiale. Mais c’est terminé. La CEDH est désormais un soldat actif du pourrissement généralisé. Elle vient de donner raison à 21 « couples » roumains de même sexe qui se plaignaient de ne pouvoir contracter aucune union légalement reconnue et de n’avoir donc aucun moyen de protéger légalement leurs relations.

Comme en Roumanie il n’y a pas de faux mariage ni aucune reconnaissance légale de faux couples, la CEDH n’avait aucun fondement légal pour se prononcer. Elle a néanmoins édicté, de façon totalement arbitraire, sans s’appuyer sur quelque texte ou principe juridique que ce soit, que la Roumanie avait l’obligation d’assurer une reconnaissance et une protection des relations entre personnes de même sexe, bien qu’elle dispose du « pouvoir discrétionnaire quant à la forme et aux protections accordées »…

Excellente réaction du patriarcat de l’Eglise orthodoxe roumaine :

Le Patriarcat roumain, à l'instar des autres Églises orthodoxes, désapprouve systématiquement la promotion de l'idée du partenariat civil, ainsi que sa législation, car il représente non seulement un chevauchement inutile avec l'institution valide du mariage, mais aussi une véritable atteinte à la pleine responsabilité des deux époux, ainsi qu'une source toxique (prouvée dans d'autres sociétés) de la désintégration de l'importance et de l'autorité moralement formatrice de la famille.

En réalité, le partenariat civil légalise la cohabitation et, au fil du temps, déresponsabilise les deux partenaires au détriment de la mère et de l'enfant, ce qui ne sert pas l'intérêt supérieur de l'enfant. Le cadre juridique qui protège le mieux "l'éducation, l'instruction et la formation des enfants" est la famille naturelle (article 48, paragraphe 1, de la Constitution roumaine).

D'un point de vue moral, le partenariat civil est un substitut du mariage et un élément destructeur de l'ordre spirituel et moral de la société. La légalisation des partenariats civils est devenue partout où elle a été acceptée le premier pas vers la légalisation du "mariage homosexuel", elle n'est que le moyen par lequel ce "mariage" peut être réalisé.

Accorder un statut juridique aux "couples" de même sexe en légalisant les partenariats civils s'est avéré n'être rien d'autre qu'un mouvement sournois et politiquement opportun vers l'octroi du "droit" de se marier à des personnes qui, par la nature de leurs libres choix sexuels, sont néanmoins en dehors des logiques et des objectifs fondateurs de la famille naturelle basée sur le mariage.

L'expérience des États qui ont légalisé le mariage homosexuel est révélatrice. Cependant, le domaine du droit de la famille étant "étroitement lié aux traditions culturelles et historiques de chaque société et à ses conceptions profondes", aucun texte européen ou international ne peut obliger les Etats à créer un statut particulier pour les couples cohabitants, qu'ils soient de sexe différent ou de même sexe.

Commentaires

  • Oui, elle s'enfonce. Après leur scandaleux avis sur l'assassinat de Vincent Lambert, on peut s'attendre à pire encore. Bravo au patriarcat. On attend la réponse du pouvoir civil....

  • CEDH : cramouille écœurante des diables horrifiques.
    Bof, c'est vraiment pas génial, ça, comme prose ! Pardon à nos maîtres !

  • Lisez ces deux notes et jetez la CEDH à la poubelle:

    a) https://reseauinternational.net/affaire-lambert-la-cedh-jette-le-masque/
    b) https://reseauinternational.net/affaire-lambert-la-cedh-jette-le-masque-et-rechausse-les-cothurnes-2/

    Notamment ce passage:
    " La faculté de requête individuelle, après l’épuisement des voies de recours de droit interne, a été consacrée par une déclaration déposée auprès du Secrétaire Général par le Représentant Permanent de la France, le 2 octobre 1981 :

    « Au nom du Gouvernement de la République française, je déclare, conformément à l’article 25 de la Convention de sauvegarde des Droits de l’Homme et des Liberté fondamentales, signée à Rome le 4 novembre 1950, et conformément au paragraphe 2 de l’article 6 du Protocole n° 4 à ladite Convention, signé à Strasbourg le 16 septembre 1963 [article 6 du Protocole depuis l’entrée en vigueur du Protocole n° 11], reconnaître pour une période de cinq ans à compter de la présente déclaration, la compétence de la Commission européenne des droits de l’homme pour être saisie d’une requête adressée au Secrétaire Général du Conseil de l’Europe par toute personne physique, toute organisation non gouvernementale ou tout groupe de particuliers, qui se prétend victime d’une violation, par l’une des Hautes Parties contractantes, des droits reconnus dans la Convention et dans les articles 1er à 4 du Protocole susmentionné ».

    " En d’autres termes, d’une part, la dispense d’exequatur a été conférée, non point à la Cour européenne des droits de l’homme, mais exclusivement à son prédécesseur, la Commission européenne des droits de l’homme, d’autre part et surtout, le terme de cette dispense étant le 31 octobre 1998, la déclaration susvisée est caduque depuis cette date : il faut donc repasser par la case « exequatur de droit commun », exactement comme si l’arrêt querellé avait été rendu par n’importe quelle juridiction étrangère. Enfin ! Du moment qu’il y a des sangliers et de belles bagarres… "

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