Dans la liturgie byzantine, les matines des trois premiers jours de la « Sainte et Grande Semaine » sont populairement appelées « Office de l’Epoux », parce que le premier tropaire évoque l’Epoux qui vient au milieu de la nuit et doit trouver son serviteur vigilant.
Voici ce tropaire chanté par les moines de Vatopedi, le deuxième dans la hiérarchie des monastères de l’Athos. Version « lente » et version « courte ».
Ἰδοὺ ὁ Νυμφίος ἔρχεται ἐν τῷ μέσῳ τῆς νυκτός, καὶ μακάριος ὁ δοῦλος, ὃν εὑρήσει γρηγοροῦντα, ἀνάξιος δὲ πάλιν, ὃν εὑρήσει ῥαθυμοῦντα. Βλέπε οὖν ψυχή μου, μὴ τῷ ὕπνῳ κατενεχθής, ἵνα μῄ τῷ θανάτῳ παραδοθῇς, καὶ τῆς βασιλείας ἔξω κλεισθῇς, ἀλλὰ ἀνάνηψον κράζουσα· Ἅγιος, Ἅγιος, Ἅγιος εἶ ὁ Θεός ἡμῶν, διὰ τῆς Θεοτόκου ἐλέησον ἡμᾶς.
Voici, l'Epoux arrive au milieu de la nuit, et bienheureux le serviteur qu'il trouvera veillant. Mais indigne celui qu'il trouvera nonchalant. Veille donc, mon âme, à ne pas sombrer dans le sommeil, afin de n'être pas livrée à la mort et enfermée hors du Royaume. Mais reviens à toi et chante : Tu es Saint, Saint, Saint, notre Dieu, par la Mère de Dieu aie pitié de nous.