Gustave Doré : Joseph se fait reconnaître par ses frères,
Deuxième répons des matines
℟. Iste est frater vester mínimus, de quo dixerátis mihi ? Deus misereátur tibi, fili mi. * Festinavítque in domum, et plorávit : quia erumpébant lácrimæ, et non póterat se continére.
℣. Attóllens autem Joseph óculos, vidit Bénjamin stántem: et commóta sunt ómnia víscera ejus super fratre suo.
℟. Festinavítque in domum, et plorávit: quia erumpébant lácrimæ, et non póterat se continére.
℟. Celui-ci est-il votre plus jeune frère dont vous m’avez parlé ? Dieu te soit miséricordieux, mon fils. * Et il se hâta de se retirer dans son appartement, et il pleura ; car les larmes jaillissaient et il ne pouvait se contenir.
℣. Mais Joseph levant les yeux, vit Benjamin debout devant lui, et toutes ses entrailles s’émurent au sujet de son frère.
℟. Et il se hâta de se retirer dans son appartement, et il pleura ; car les larmes jaillissaient et il ne pouvait se contenir.
Ce répons paraît reprendre textuellement le texte de la Genèse, mais ce n’est pas tout à fait le cas. Il l’utilise librement, et dans une version un peu différente de celle de la Vulgate :
Attollens autem Joseph oculos, vidit Benjamin fratrem suum uterinum, et ait : Iste est frater vester parvulus, de quo dixeratis mihi ? Et rursum : Deus, inquit, misereatur tui, fili mi. Festinavitque, quia commota fuerant viscera ejus super fratre suo, et erumpebant lacrimæ : et introiens cubiculum flevit.