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4e dimanche après l’Epiphanie

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Gravure des Evangelicae Historiae Imagines, recueil de 153 gravures, livre demandé par saint Ignace de Loyola et publié en 1593. (On peut le voir intégralement ici.)

« Lui cependant dormait. Ses disciples s’approchèrent de lui, l’éveillèrent disant : Seigneur, sauve-nous. » Nous trouvons la préfiguration de ce miracle dans Jonas. Les autres sont épouvantés, il dort tranquillement, on l’éveille et, par le pouvoir et le mystère de sa passion, il délivre ceux qui l’éveillent.

Ainsi parle saint Jérôme dans son Commentaire de saint Matthieu. Il dicte rapidement, et de façon très elliptique pour qui n’a pas immédiatement à la mémoire ses écrits précédents.

Jonas, « par son naufrage, préfigure la passion du Seigneur », avait dit saint Jérôme à saint Paulin de Nole (lettre 53,8). C’est le « signe de Jonas », dont parle Jésus, mais saint Jérôme souligne qu’il ne s’agit pas seulement des trois jours et trois nuits passés dans le poisson. La tempête en fait partie intégrante. Deux ans avant, saint Jérôme a écrit un livre entier sur la prophétie de Jonas. Il fait dire au prophète qui dormait tranquillement et qu’on est allé réveiller : « C’est contre moi que tonne la tempête, elle me cherche, elle vous menace de naufrage pour me saisir. Elle me saisira, pour que ma mort vous fasse vivre. » Quelques lignes plus loin il commente : « Nous n’ignorons pas que les vents déchaînés auxquels le Seigneur dans l’Evangile commanda de s’apaiser, que le navire en péril dans lequel dormait Jonas, que la mer soulevée qui est réprimandée : “Silence, calme-toi !”, se rapportent au Seigneur Sauveur et à l’Eglise en péril, ou bien au Christ éveillant les apôtres, et ceux-ci, en l’abandonnant dans sa passion, le précipitaient en quelque sorte dans les flots. »

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