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Aux Etats-Unis

Parmi les toutes premières lois votées par la nouvelle chambre des représentants à majorité républicaine, il y a une loi pro-vie. De portée limitée en elle-même, et surtout parce qu’elle sera rejetée par le Sénat resté hélas aux mains des démocrates, mais il s’agit d’un symbole fort et les démocrates accusent le coup.

Les députés ont adopté hier par 220 voix contre 210 la « loi de protection des survivants nés vivants à l’avortement », déposé l’avant-veille, visant à « interdire à un professionnel de santé de ne pas exercer le degré de soin approprié dans le cas d'un enfant qui survit à un avortement ou à une tentative d'avortement ».

Dans le débat, des députés démocrates ont plaidé pour l’avortement jusqu’à la naissance et spécifiquement pour l’avortement « par démembrement partiel », pourtant théoriquement interdit au niveau fédéral depuis 2003.

Le chef des députés démocrates, Hakeem Jeffries, a déclaré que cette loi était « un pas vers la criminalisation du soin d’avortement ».

D’autre part, les députés ont adopté une résolution par laquelle la Chambre des représentants « condamne les attaques contre des établissements, groupes et églises pro-vie ».

L’annulation de l’arrêt Roe contre Wade a été suivie de nombreux actes de vandalisme et de violence (dont des manifestations immondes et blasphématoires), et le gouvernement Biden a dit et répété qu’il ne ferait absolument rien contre cela.

La résolution donne une longue liste d'attaques et se termine par une condamnation des agressions, une reconnaissance du caractère sacré de la vie, et un appel pour que le gouvernement Biden « fasse respecter la sécurité publique et protège les droits des établissements, groupes et églises pro-vie ».

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