Un éclat d’obus a frappé la poitrine d’un soldat russe. L’éclat a traversé son livret militaire, puis son passeport, et s’est arrêté sur l’icône de saint Georges, plus précisément a été arrêté par la lance de saint Georges...
L’icône de saint Georges (Novgorod, XIIe siècle) à la cathédrale de la Dormition du Kremlin de Moscou.
Commentaires
Il va pouvoir aller brûler une bonne caisse de cierges ! ( et vu que chez les Orthodoxes, ils sont très fins, ces cierges, ça va en faire beaucoup !
Un beau miracle !
Belle version orthodoxe de l'image "arrête les balles, le coeur de Jésus est avec moi" que les Espagnols qui combattaient les communistes portèrent avec profit pendant la guerre civile de 1936-38,
1936-39
Tout simplement impressionnant !
Je ne suis pas partisan de la méthode hypercritique en matière de miracles. Je pense que tout homme reçoit les grâces nécessaires à son salut et que nous recevons aussi parfois des grâces manifestes, tangibles, que Dieu nous envoie aussi pour éprouver le bon usage que nous serons capables d'en faire. Vous en avez reçu ? Moi oui.
Ce "miracle" en est probablement un pour le soldat qui en a bénéficié. Je crois savoir qu'il a néanmoins été blessé, et il est sûrement à l'hôpital depuis. Il faudrait peut-être avoir la pudeur d'attendre qu'il s'exprime sur cette question, et sur celle de sa publication, avant de publier le "miracle" sur les réseaux sociaux, ce qui a été fait dès le lendemain, sinon le jour même.
Sans quoi, si par exemple ce soldat devait décéder d'une septicémie, on s'expose à une grosse rigolade sur la propagande russe et les prétendus miraculés de son armée de "bras cassés grenouilles de bénitiers".
Vous êtes sans surprise et jamais à court de vinaigre de dénigrement. D’une certaine façon c’est, quoique pénible à la longue, reposant. Mais c’est dommage pour vous, que vous ne soyez jamais capable d’un regard spontané, d’un petit émerveillement de l’instant (ce qui est une anticipation du paradis, où il n’y a pas de temps mais un instant infini). Je n’ai pas crié au miracle, j’ai reproduit une vidéo en précisant ce qu’on voit. Et ce qu’on voit est comme un petit sourire d’en-haut. Et peu importe ce qu’il advient du soldat : il peut se faire tuer demain, ce qui s’est passé demeure.
J'ai eu l'émerveillement de l'instant il y a quatre ou cinq jours sur le site qui rapportait cette anecdote. Et si je réponds à un de vos contributeurs enthousiastes, c'est à lui, pas à vous. Je suis un grand couillon, mais un couillon présent sur votre site depuis assez longtemps pour avoir compris la fonction "Répondre à ce commentaire".
Cela dit, désolé, mais je ne partage pas complètement votre enthousiasme pour la troisième Rome de Poutine. J'ai mes raisons, pour ça, et je les ai déjà exposées ici en détail.
"jamais à court de vinaigre de dénigrement".
C'est moi ça ? J'aimerais mieux pour épitaphe : "Jamais à court de moutarde".
@Dauphin
1936-1939 : Oui, bien sûr, écrit trop vite. Merci de votre attention.