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Ukraine

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Sur la porte d’une église de Nikolaïev (entre Kherson et Odessa, zone majoritairement russophone) : priez en ukrainien, si vous priez en russe votre prière ne sera pas exaucée et diverses maladies avec des douleurs et des punitions divines vont vous frapper.

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Le crime de guerre du jour : les monstres russes, qui massacrent les civils en permanence, ont frappé la maternité d’un hôpital à Volnyansk et un bébé aurait été tué. Or les Russes n’ont pas lancé de missiles sur Volnyansk mais sur un poste de commandement de l’armée ukrainienne et un dépôt à côté de Volnyansk. Il est plus que vraisemblable que c’est un missile antimissile occidental lancé par les Ukrainiens qui est à l’origine du drame. Du reste, le même jour, un missile a frappé un immeuble de Kiev, et, si la propagande a d’abord tenté de rendre les Russes responsables, il a été trouvé sur place un fragment de missile anti-aérien norvégien. Il en a été de même ensuite à Vychgorod. Si un bébé a été tué à Volnyansk c'est sans doute par une arme de l'OTAN. On rappellera une fois de plus que lorsqu’un enfant se fait tuer à Donetsk par une roquette ukrainienne personne n’en parle.

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Eva Bartlett dans un avant-poste du Donbass, près d’Adeevka, sur la ligne de front. (Extraits)

Un soldat, un commandant d’unité dont l’indicatif d’appel est « Vydra » (Loutre), était un ancien mineur de la RPD qui vivait en Russie avec sa famille. En 2014, il retourne dans le Donbass pour défendre sa mère et ses proches toujours là-bas. Il nous a parlé de l’avant-poste.

« Nous avons creusé et construit cela de nos mains. À plusieurs reprises au fil des ans, les Ukrainiens ont pris ces positions. Nous les avons repoussés, ils nous ont pris d’assaut… Eh bien, nous nous battons depuis huit ans. »

Son logement est une pièce humide et exiguë avec un petit lit improvisé, avec une autre petite pièce et un lit pour les autres à l’avant-poste.

Un panneau indique : « En cas de pilonnage, rendez-vous à l’abri. « Le genre de panneau que vous voyez partout à Donetsk et dans les villes du Donbass, en raison des bombardements incessants de l’Ukraine sur les zones résidentielles civiles. 

Une icône orthodoxe trône au sommet du panneau. Des nationalistes ukrainiens accrochent et inscrivent des graffitis nazis et des slogans de mort ; ces combattants vénèrent leur foi.

Peut-être surprenant pour certains, lorsqu’on a demandé à Vydra s’il détestait les Ukrainiens, il a répondu catégoriquement non, il a des amis et des parents en Ukraine.

Il ouvrit une poche zippée du pantalon et brandit fièrement une petite pochette en plastique contenant des dessins d’enfants, contenant également des icônes de saints et du Christ, et des prières…

« C’est très personnel, c’est comme mon ange gardien. Je le mets sous plastique, je ne garde même pas ma carte d’identité sous plastique. Je porte celui-ci dans ma poche depuis février. J’ai été dans toutes sortes de points chauds. Un enfant a dessiné ceci, nous recevons des lettres d’enfants. C’est très agréable de les regarder quand c’est dur et qu’on est sous le feu. »

Il a lu une lettre : « Nous vous attendons. Merci d’avoir risqué votre vie pour défendre le Donbass. Youlia et Ira. Je ne sais même pas qui sont Youlia et Ira », dit-il en souriant.

Montrant les icônes, il a dit : « Voici saint Ouchakov, notre grand commandant. Voici Jésus-Christ, notre protecteur céleste. Cette icône abkhaze m’a été donnée par les gars. Ceci est un livre de prières. Et voici une prière. »

« Ces mots sont pour nous soutenir quand les temps sont très durs. Lorsqu’il y a de gros bombardements, cela peut durer des heures. Ainsi, pendant qu'on est assis là, on peut les lire. »

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Les Ukrainiens ont osé dire que la vidéo montrant l’assassinat de soldats russes était bidon parce que en fait ces soldats avaient simulé une reddition. Alors il y a une autre vidéo, d’autres soldats russes assassinés, et elle a été décortiquée par les… « Médecins suédois pour les droits de l’homme » de façon imparable.

Il y a cela, aussi, commenté par les mêmes « Médecins suédois pour les droits de l’homme ». Un prisonnier russe dans un cercueil, enveloppé de plastique. Un Ukrainien dit : « C’est un orc dans son emballage d’origine ! » Un autre demande : « Il est toujours vivant ? » L’autre répond : « Il est vivant, ferme-le. »

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