Il n’arrête pas son travail de sape de ce qui reste de l’Eglise catholique et de la foi catholique. François vient d’inventer encore un nouvel outil de relativisation et diluement : les « témoins de la foi » qui ne sont pas des saints.
En marge du colloque intitulé « la sainteté aujourd’hui », organisé à l’Institut patristique Antonianum du 3 au 6 octobre, il a créé une « commission permanente » (sic) chargée de mettre en valeur certaines figures historiques qualifiées de « témoins de la foi », mais qui ne peuvent pas être canonisées.
On a demandé au cardinal Semeraro, préfet du Dicastère pour les causes des saints, à qui cela pouvait bien faire allusion. Réponse :
« L’exemple qui me vient immédiatement à l’esprit est Dietrich Bonhoeffer (1906-1945), un théologien et pasteur d’église luthérien qui a été tué parce qu’il s’opposait au nazisme. »
Ces « témoins de la foi » ne sont donc pas canonisés parce qu’ils ne sont pas catholiques. Il ne s’agit donc pas de témoins de la foi catholique, mais d’une foi indistincte. Dans le cas de Bonhoeffer il s’agit encore plus ou moins de foi chrétienne, mais on suppose qu’on ne s’arrêtera pas là. Un de ces jours, ce qui reste de la chrétienté va apprendre qu’il faut honorer des « témoins de la foi »… musulmane, par exemple. Ou athée, après tout…
Commentaires
Tôt ou tard François aura un problème avec les athées.
A force de dire que toutes les religions se valent, les agnostiques et les athées vont conclure que eux en revanche ne valent rien...
En effet, ce gras porc est l'emblème des patés. Pardon, ce grand pape est le problème des athées.