L'empereur Henri II, mosaïque de... 1903, dans la station de métro de la Place Richard Wagner de Berlin, précédemment à l'hôtel Bayernhof. Photo Axel Mauruszat.
Henri, surnommé le Pieux, duc de Bavière, puis roi de Germanie, et enfin empereur des Romains, ne se contenta point des bornes étroites d’une domination temporelle. Aussi pour obtenir la couronne de l’immortalité, se montra-t-il le serviteur dévoué du Roi Éternel. Une fois maître de l’empire, il mit son application et ses soins à étendre la religion, réparant avec beaucoup de magnificence les églises détruites par les infidèles et les enrichissant de largesses et de propriétés considérables, érigeant lui-même des monastères et d’autres établissements religieux, ou augmentant leurs revenus. L’évêché de Bamberg, fondé avec ses ressources patrimoniales, fut rendu par lui tributaire de Saint-Pierre et du Pontife romain. Benoît VIII étant fugitif, il le recueillit et le rétablit sur son Siège. C’est de ce Pape qu’il avait reçu la couronne impériale. Retenu au Mont-Cassin par une grave maladie, il en fut guéri d’une manière toute miraculeuse, grâce à l’intercession de saint Benoît.
Il publia une charte importante spécifiant de grandes libéralités en faveur de l’Église romaine, entreprit pour la défendre une guerre contre les Grecs, et recouvra la Pouille, qu’ils avaient longtemps possédée. Ayant coutume de ne rien entreprendre sans avoir prié, il vit plus d’une fois l’Ange du Seigneur et les saints combattre aux premières lignes, pour sa cause. Avec le secours divin, il triompha des nations barbares plus par les prières que par les armes. La Pannonie était encore infidèle ; il sut l’amener à la foi de Jésus-Christ, en donnant sa sœur comme épouse au roi Etienne, qui demanda le baptême.
Exemple rare : il unit l’état de virginité à l’état du mariage et sur le point de mourir, il remit sainte Cunégonde, son épouse, entre les mains de ses proches, dans son intégrité virginale.
Enfin après avoir disposé avec la plus grande prudence tout ce qui se rapportait à l’honneur et à l’utilité de l’empire, laissé çà et là, en Gaule, en Italie et en Germanie, des marques éclatantes de sa religieuse munificence, répandu au loin la plus suave odeur d’une vertu héroïque, et consommé les labeurs de cette vie, il fut appelé par le Seigneur à la récompense du royaume céleste, l’an du salut mil vingt-quatre. Sa sainteté l’a rendu plus célèbre que le sceptre qu’il a porté. Son corps fut déposé à Bamberg, dans l’église des saints Apôtres Pierre et Paul. Dieu le glorifia bientôt après par de nombreux miracles opérés auprès de son tombeau ; ces prodiges ayant été canoniquement prouvés, Eugène III l’a inscrit au catalogue des Saints.
(Bréviaire.)
On constate que l'Eglise ne voit rien à redire à ce qu'un saint ait fait une guerre pour "recouvrer la Pouille", à savoir la reprendre aux Byzantins, lesquels avaient mis fin, un bon siècle auparavant, à l'éphémère "émirat de Bari".
Commentaires
Si ça pouvait donner des idées aux décorateurs du métro parisien !...
(oui, j'entends d'ici les cris d'orfraie des "républicains" et autres laïcards)
Les décorateurs ! Faudrait peut-être pas oublier les trices !
https://www.francetvinfo.fr/societe/lgbt/video-a-la-decouverte-des-affiches-realisees-pour-la-serie-sex-education-avec-charlotte-abramow_3792737.html
Elle a l'air sympa, cette Charlotte Abramow. Je pense que je vais lui demander de venir faire une petite conférence en classe de cinquième sur les usages de l'anus (en Education morale et civique, par exemple). Si mon inspectrice se pointe le même jour (C'est jouable), je passe en hors-classe haut la main. J'aurai peut-être même les palmes académiques.
Elle a l'air surtout très C.... et ne parle que d'ouvrir le débat, alors qu'elle le refuse avec ceux qu'elle appelle "homophobes". Le débat c'est pour tous, ou alors ce n'est pas un débat. Décidemment, je suis C.....phobe
Charlotte Abramow : « L’éducation sexuelle, c’est un truc qu’on n’a presque pas à l’école, c’est un truc qu’on n’a pas toujours moyen de parler avec ses parents, voire très peu. » (à 00:01:51) ; le philosophe Bilal Ribéry disait déjà le 30 mai 2012 : « [Le Touquet] C’est toujours une ville que j’aime bien venir. ».
Kèsque tu veux dire, genre ? Tu te croiverais champion en dictée de la Mère imée ptêt ? Prétenssieu va ! Sale nasi !
Charlotte Abramow : « On connaît les… les homophobes. N’oubliez jamais que l’homophobie n’est pas une opinion, c’est un délit, c’est illégal et ça tue des gens. » (à 00:01:43) ; Facho-Chirac vomissait déjà en son temps : « L’antisémitisme n’est pas une opinion, c’est un délit. ». Ces gens-là ne savent pas lire une loi : ni l’homophobie, ni l’antisémitisme, ni machin, ni truc, ne sont illégaux. C’est l’incitation à la haine, à la discrimination, patate et couffin…, qui sont illégales. Si je dis « Moi, je suis judéophobe, islamophobe, homophobe, tout-c’-qui-ti-veux-phobe. », Essayez de me faire condamner là-dessus. Je n'incite à rien, je n’insulte ni quoÿ ni personne. (Exemple de loi de notre beau pays : « Renforcement de la lutte contre les propos discriminatoires à caractère sexiste ou homophobe ».)
En plus, tu vient te vanter d'être hémophobe et antimite ! Tu va bientot nous raconter que Brigite ait un homme et que Macron vole dans la caisse ! Retourne dans ton gourby, et, métèke ! Métèk un raciste, oui ! Budelberger ? C'est pour cacher ton nom arabe : Degueuhl Behber ! Ça te va bien ! J'espaire que ton maitre Poutin te met une muselière pour allé au stade !
Boud al-Berguère. (Mon adresse “mail” est encore et toujours ostracisée par le serveur du sympathique HK, dit YD.)