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✝︎ Mgr Luigi Negri ✝︎

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Ancien évêque de Saint-Marin puis archevêque de Ferrare, Mgr Luigi Negri est mort hier, à l’âge de 80 ans.

Comme le dit l’abbé Barthe sur le Forum catholique, il était un « vaillant défenseur de la vie et protecteur de la tradition liturgique ». Il était également très lucide sur les questions d’immigration et d’islam. Et il défendait toutes ses positions avec un grand courage et une grande détermination.

En 2017 il disait ceci à propos de la renonciation de Benoît XVI :

« Ce fut un geste sans précédent. Dans les dernières rencontres, je l'ai vu physiquement fragilisé, mais extrêmement lucide dans sa pensée. J'ai peu de connaissances - heureusement - des faits de la Curie romaine, mais je suis certain qu'un jour émergeront de lourdes responsabilités à l'intérieur et à l'extérieur du Vatican. Benoît XVI a subi des pressions énormes. Ce n'est pas un hasard si en Amérique, également sur la base de ce qui a été publié par Wikileaks, certains groupes catholiques ont demandé au président Trump d'ouvrir une commission d'enquête afin de déterminer si l'administration de Barack Obama a fait pression sur Benoît. Cela reste pour l'instant un mystère très grave, mais je suis sûr que les responsabilités sortiront. Je m'approche de ma propre "fin du monde" et la première question que j'adresserai à saint Pierre sera justement sur cette histoire. »

Le site Benoît et moi a souvent fait écho aux prises de position de Mgr Negri. Il y a un an il envoyait une lettre poignante à Benoit XVI.

Commentaires

  • " la première question que j'adresserai à saint Pierre sera justement sur cette histoire" C'est une très bonne idée et j'espère que St Pierre autorisera Mgr Negri à nous faire part de la réponse.
    Que Mgr Negri intercède auprès de Notre Seigneur pour faire cesser le massacre des Innocents.
    Les défenseurs de la Vie nous quittent, mais ne nous abandonnent pas.
    https://www.lesalonbeige.fr/odile-guinnepain-presidente-de-choisir-la-vie-rip/

  • Une question me turlupine depuis longtemps, depuis que je lis par ci par là que Obama a pu obliger Benoît XVI a renoncer à sa charge...

    Comment diable un hérétique peut-il avoir un quelconque pouvoir pour forcer un pape à renoncer à sa charge ? et même si c'est un catho ?

    Cela dépasse mon entendement : par quel moyen, par quel argument peut-on obliger un pape à faire quelque chose si ce n'est au vu et au su de tous ? Si c'est en cachette, le pape qui n'a rien à se reprocher, comme c'est le cas de Benoît XVI contrairement à Bergoglio, peut refuser purement et simplement...

    Autant que je sache, jamais un pape n'a été obligé de renoncer par suite de la pression d'un monarque catholique alors qu'à l'époque ils ne se privaient pas d'intervenir pour favoriser les intérêts de leur pays respectif. Et là on nous dit que Obama, ce minable, a pu être à l'origine de la renonciation de B.XVI... C'EST VRAIMENT LUI FAIRE BEACOUP D'HONNEUR que de lui supposer un tel pouvoir...

    Je demande sincèrement à ce qu'on m'explique comment une telle chose peut être possible, car j'ai beau tourner et retourner cette question dans ma tête, je n'arrive pas à comprendre qu'un hérétique puisse avoir un tel pouvoir sur un pape...

  • Obama n'est qu'un sous-fifre. Il y a des moyens de chantage très puissants que les financiers internationaux connaissent très bien, même si nous en avons qu'une faible idée. Et la faiblesse humaine fait le reste.

  • Dauphin. Merci pour votre réponse, mais je reste sur ma faim...Je ne comprends toujours pas !

  • Le Mystère d'Iniquité n'est pas accessible à la raison humaine seule. L'action des forces du Mal dans les derniers temps est prophétisée par NS Lui-même. Nous raisonnons toujours en ignorant l'action de la judéo-maçonnerie au sein de l'Eglise. Nous refusons d'accepter que des Judas puissent avoir le dessus dans le gouvernement de l'Eglise. Depuis 1958 tous les conclaves ont été entachés d'irrégularités graves, d'ingérences étrangères, de chantages scandaleux. Il ne nous reste plus qu'à prier pour que ces temps de la Passion de l'Eglise soient écourtés par le véritable chef de l'Eglise, Jésus, saint est son Nom. Les faux Vicaires et véritables démons ont leur temps compté.

  • Benoît XVI est un latiniste de première et le rédacteur du code de droit canon de 1983. Il est donc très curieux qu'il ait prononcé une formule de renonciation dans laquelle il dit renoncer à son ministerium, c'est-à-dire à l'exercice de sa charge, là où il aurait dû employer le terme munus pour désigner la charge elle-même. Il est également étrange qu'il ait tenu à rester habillé en Pape, ce que confirment toutes les photos de lui publiées depuis sa renonciation.
    L'hypothèse de sa mauvaise santé étant à rejeter, il ne reste que deux alternatives : soit il a agi par peur sous la pression de la mafia de saint Gall et de l'oligarchie mondialiste (dont les liens avec le parti Démocrate étatsunien ne sont plus à démontrer), soit il est complice de ceux qui, apparemment, l'ont évincé.
    Cette dernière hypothèse ne me semble pas si absurde. En effet, il est de foi qu'un vrai Pape ne saurait enseigner des hérésies et entraîner l'Epouse du Christ dans l'abîme. Il ne faut pas oublier que le comité des 300 ou des dix, treize ou trente qui gouvernent le monde obéissent à Satan, qui connaît les promesses de Jésus-Christ.
    J'ai toujours en tête cette prophétie de Daniel, qu'on applique d'ordinaire à Antiochos Epiphane (mais Epiphane ne semble pas avoir été un usurpateur) : "A sa place se lèvera un misérable. On ne lui donnera pas les honneurs de la royauté." Peut-être ne les lui a-t-"on" pas donnés, parce qu'"on" sait qu'ils eussent été une entrave rédhibitoire à sa possibilité d'agir contre la foi et contre la chrétienté : mystère d'iniquité.

  • Bien entendu, l'épigone d'Epiphane, dans ce cas, serait Bergoglio et non Benoît XVI. Cela dit, je n'ai pas Daniel sous les yeux, mais je ne crois pas me souvenir qu'il soit très tendre avec le prédécesseur de l'imposteur de sa prophétie.
    Il faut rappeler que Daniel est (si je ne m'abuse) le seul des quatre grands prophètes que Jésus cite dans l'Evangile.

  • "Il faut rappeler que Daniel est (si je ne m'abuse) le seul des quatre grands prophètes que Jésus cite dans l'Evangile."
    C'est peut-être bien une erreur. Qu'on me corrige.

  • Isaïe est cité par Jésus St Mat 13, 14-15 et St Luc 4, 16-21

  • Oui, j'ai eu un doute. Ce qui revient souvent, dans les paroles de Notre Seigneur (Vous auriez pu ajouter saint Marc) : "Des yeux pour ne pas voir et des oreilles pour ne pas entendre, de peur qu'ils ne se convertissent et ne soient sauvés..."
    Je cite mal, mais j'ai toujours trouvé que c'était divin, comme "A celui qui n'a rien, on enlèvera même ce qu'il a"... C'est pas Mohamed, Marx, Freud, Gandhi ou Luther King qui auraient pu dire ça...
    Isaïe est d'ailleurs moins dur. Il parle de "ce peuple", là où Jésus individualise le propos : toi qui es assez crétin pour aller te faire injecter et te promener dans la rue avec un masque, ne pense pas entrer dans mon paradis...

  • "Un latiniste de première", non. Il était philosophe, théologien, et savait le latin. Mais même aux "latinistes de première" il arrive des fautes d'inattention. Benoît XVI en a commis souvent.
    Un code de droit canon, c'est l'oeuvre de nombreuses personnes, juristes, latinistes, inspirateurs, rédacteurs, correcteurs, etc.

  • Oléandre, vous touchez juste. Ni Obama ni Clinton n’auraient pu à eux seuls faire tomber Benoît XVI, même si nous savons que la CIA menait des actions souterraines au Vatican depuis longtemps. Il fallait aussi qu’aux pressions extérieures, largement publiées, s’ajoutent des pressions intérieures.
    Le Vatican est infiltré par la franc-maçonnerie depuis très longtemps, et celle-ci a placé ses pions à la Curie ainsi que dans tout le corps ecclésial. Déjà, à la mort de Jean-Paul II, la fameuse mafia de St-Gall chère à Mgr Daneels avait réussi à pousser son poulain, Jorge Bergoglio, mais sans réussir à le faire élire.
    Joseph Ratzinger, en acceptant de prendre la charge de Souverain Pontife alors qu’il aspirait à prendre une retraite bien méritée, savait pertinemment que la partie serait ardue, et elle l’a sans doute été, comme le montrent par exemple l’incident Vatileaks ou les menaces de mort avérées : le Pape lui-même n’était pas maître chez lui. Il semble même qu’il ait été l’objet d’intimidation physique.
    Benoît XVI n’est pas un lâche, et il n’a jamais fui devant les loups, mais il lui fallait mettre en œuvre un scénario audacieux dans une situation bloquée. C’est pourquoi il a publié sa Declaratio, dans laquelle il annonce qu’il rendra son ministère (et non son office).
    Nous savons maintenant qu’il ne s’agissait pas d’une renonciation mais d’une déclaration de Siège Empêché (« Sede Impedita »). En effet, une renonciation en bonne et due forme aurait impliqué obligatoirement remise de son « munus », ce que Benoît XVI a écarté expressément en affirmant que le « toujours » reste aussi un « pour toujours ».
    L’article 412 du code de Droit Canonique permet comme une sécurité une renonciation au ministère lorsque « le siège épiscopal est empêché par suite de captivité, de relégation, d’exil ou d’incapacité » d’exercer sa fonction, voire même d’écrire une simple lettre.
    Donc Benoît XVI écrit une Déclaration de Siège empêché, avec l’expression siège vide (vacet) :
    1) Puisque je ne peux plus exercer le pouvoir pratique (ministerium), je déclare que j'y renonce,
    2) afin que le siège de Saint-Pierre reste libre à partir du 28 février à 20 heures,
    3) et je déclare que le prochain nouveau Pontife doit être élu par un conclave convoqué "par ceux dont c'est la compétence".
    Et, lorsque sa renonciation au ministère doit prendre effet, le 28 février 2013, il quitte physiquement le Vatican en hélicoptère, pour se rendre à Castel Gandolfo. De là, il a fait ses adieux au monde à 17h30, mais sur le coup de 20h, il ne signe pas de renonciation au ministère. Son renoncement au ministère reste donc purement factuel, en raison d'un empêchement à gouverner.
    Mais comme on pouvait le prévoir, ceux qui veulent le pouvoir ont tout prévu, et traduit « munus » par « ministère » et « siège vacant » à la place de « siège empêché » pour laisser la place à une nouvelle élection.
    Election invalide.
    Et Benoît XVI toujours empêché plus de huit ans après, jusqu’à ce que des catholiques comprennent enfin ce qui se passent et exigent une clarification. Clarification qui ne viendra jamais de l’appareil, désormais presque totalement contrôlé par les hommes de Bergoglio.

  • @Gmarie
    "Mais même aux "latinistes de première" il arrive des fautes d'inattention. Benoît XVI en a commis souvent."
    Une faute d'inattention pour une renonciation dont la dernière remonte à cinq cents ans ? Ah ! Ah ! Ah ! Hi ! Hi ! Hi ! Vous allez me faire mourir de rire, cher gmarie ! Je ne l'avais encore jamais entendue, celle-là. Elle est à crever ! On dirait du Castex !
    Je ne vais pas vous demander de publier un errata des fautes de ce "balourd" de Ratzinger dans son latin de cuisine, ce serait trop prétentieux de ma part, moi qui ai perdu depuis longtemps mon pauvre latin... Il est d'ailleurs regrettable qu'on soit si nombreux à l'avoir perdu... Le monde marcherait moins sur la tête si cette langue logique et elliptique n'avait pas été remplacée par ce charabia pour criminels, envahisseurs et voyous de banlieue qu'est l'anglais !

  • Sa renonciation, Benoît XVI l'a sans doute fait relire (encore qu'il n'eût plus aucune confiance dans son entourage), mais pas par des latinistes... Il n'y en a d'ailleurs plus beaucoup au Vatican. (Aucune version en latin n'a été publiée pour Traditionis Custodes) (Pour les Responsa, oui, on a voulu que nul ne puisse prétendre ne pas connaître la langue de publication).

  • Il faut quand même se rappeler que Joseph Ratzinger est, entre autres, un champion des langues anciennes. Il avait l'habitude de versifier en grec ancien pour se détendre. Et il échangeait volontiers en latin avec les hommes d'église dont il ne partageait pas la langue. Je ne sais pas si vous connaissez beaucoup d'hommes de ce calibre. Moi pas.
    Ajoutons à cela que nous savons aujourd'hui que la Declaratio a été soumise à correction sous le sceau pontifical. Et que s'il y a dans le monde un endroit où l'on trouve d'excellents latinistes, c'est quand même à la Curie.
    Evidemment, on peut répondre que justement tous les spécialistes du latin au Vatican étaient en vacances à ce moment-là, vraiment pas de chance... de même que Benoît XVI n'a pas pu trouver de soutane noire à sa taille. A Rome !
    Restons sérieux. S'agissant d'un grand intellectuel entouré d'une administration ultra-compétente en droit canonique, latin, et tutti quanti, s'il y a des "erreurs" de latin dans la Declaratio, et il y en a beaucoup, qui en entachent jusqu'au sens-même du texte, c'est que c'était VOLONTAIRE.
    Confirmation par Benoît XVI lui-même : "Je ne l'ai pas écrite en italien parce que je risquais de faire des fautes".
    Ha ha ha !!!

  • Les démonstrations de Louis sont convaincantes !

  • Le message de Louis m'a peu convaincu.
    On n'est pas "champion des langues anciennes" à 80 ans si l'on ne s'entretient pas tous les jours, ce qu'un pape n'a guère le temps de faire. Sa renonciation devait être tenue secrète jusqu'au dernier moment, elle n'a donc été relue que par deux ou trois proches. Une fois proclamée, aucun spécialiste de latin n'a osé y toucher.

  • @gmarie: vous sous-estimez la capacité de travail et les qualités intellectuelles de Benoît XVI. Et l'enseignement des langues anciennes dans l'Allemagne des années 1970-80 était autrement plus performant que dans notre minable éducation nationale.
    C'est Louis qui est convainquant. Et l'action du sataniste Bergoglio est là comme preuve de la magouille invraisemblable qui a culminé dans cette renonciation. Nous n'avons pas fini de voir les conséquences de l'apostasie généralisée.

  • @Dauphin, poursuivons cette conversation passionnante sur les humanités classiques.
    Benoît XVI avait 85 ans lors de cette renonciation préméditée (cf son pèlerinage à St Célestin pape). Il avait appris le grec et le latin dans les années 1940 (heureusement car dans les années 1970 ce fut le grand effondrement en Allemagne comme en France, où l'Educ nat se défendait auparavant aussi bien que l'enseignt privé - j'ai fréquenté les deux).
    Il était en 2013 à la limite de ses forces, et c'est une des raisons de son abdication (il savait ne pouvoir assumer les JMJ au Brésil comme il avait assumé celles d'Espagne)

  • Pardonnez-moi de m'immiscer, mais je crois que vous avez tort. Joseph Ratzinger parle et écrit en latin. Benoît XVI a écrit de nombreuses lettres en latin (qui ne sont toujours qu'en latin) et a prononcé plusieurs homélies en latin. Je suis à peu près sûr qu'il dit l'office en latin.

  • @y daoudal : Oui, mais vous avez tort de croire qu'un latiniste (même professionnel, ce qui n'était pas le cas de Benoît XVI) ne fait jamais de fautes..
    Pierre Grimal grand latiniste de la Sorbonne avant et après 1968 racontait son premier congrès international de latinistes. Le président commence son discours d'accueil, très cicéronien. Mais au bout de quelques minutes l'auditoire est secoué par des rires discrets : déjà un barbarisme et un solécisme !
    Il le racontait pour inciter ses étudiants à la modestie.

  • "Pardonnez-moi de m'immiscer": pour faire comprendre que ce blog n'est pas un forum? Comme il l'a expliqué dans son livre (que vous n'avez pas voulu lire) Dernières conversations, Benoît XVI ne parle pas latin, même s'il le comprend.

  • Mon cher gmarie,

    Il faut faire grâce aux gens d'avoir dit ce qu'ils voulaient dire dans la langue qu'ils ont choisi d'employer à cette fin. Même au XXIe siècle, qui est assurément une période d'inculture crasse, nous devons supposer que la formule de renonciation d'un Pape a été mûrement méditée. Dans le cas contraire, il faudrait supposer que l'Esprit Saint a inspiré au Pape de parler de "ministerium" plutôt que de "munus" et de rester vêtu de blanc sous prétexte que le dernier costume qui lui reste serait celui de Pape.
    Ce serait peut-être plus rassurant, notez-le bien. Comme il aurait été plus rassurant, dans le discours de Macron début décembre de ne pas l'entendre dire : "Nous avons réalisé l'impensable." Il aurait pu parler d'une "belle réussite", d'un "nombre de vaccinations qui dépassait ses espérances". Mais non, il a choisi "l'impensable". Je fais la grâce au président de la république de croire qu'il connaît le français et que s'il emploie un tel terme c'est qu'il tient à me faire savoir qu'en plus de tout le reste il se fout de ma gueule.
    Je veux bien qu'on me rappelle à l'occasion de quel voyage du couple Pompidou en URSS (1967 ? 1973 ?) un journaliste de la télévision commit la maladresse (volontaire ?) de parler de "Madame Pompidou, assise auprès du majestueux Ob". Toujours est-il que Pompidou, avec Messmer (ou Couve de Murville, ou Schuman ou je ne sais qui), passa la soirée à se poiler : "Madame Pompidou, assise au bord du sinueux Ob, de l'ambitieux Ob, du dangereux Ob, du monstrueux Ob, de l'affreux Ob, du glorieux Ob, du moelleux Ob, etc. etc." Quel grand enfant !

  • Ah bon ?
    Au risque de rendre la Declaratio invalide ?
    Soyons sérieux !!!
    Un acte aussi important !!!!
    Vos prémisses ne tiennent pas debout. Et vous le savez.
    Mais vous les maintenez parce que la conclusion vous déplaît.
    Cela dit, j'avoue que c'est très indigeste. Amer.

  • La biographie de Peter Seewald "Ein Leben" (Droemer 2020) nous apprend que Ratzinger dictait à son secrétaire des sermons entiers en latin, traduisait le très difficile saint Thomas d'Aquin et, comme le dit Heinz-Josef Fabry, doyen de la faculté de théologie de Bonn :

    "Sa profonde connaissance du latin et son langage naturellement élégant et poli le prédestinaient presque automatiquement à être membre des commissions qui avaient des contacts avec le Saint-Siège".

    Serait-ce de la précipitation ? Un oubli peut arriver à n'importe qui... Non, Seewald écrit :

    "C'était encore deux semaines avant l'annonce de sa démission, lorsque le pape s'est assis à son vieux bureau en noyer pour travailler à la formulation du texte, qui ne devait être ni trop long ni trop compliqué. Cependant, il devait être précis et faire attention aux détails, afin d'éviter les controverses en référence au droit canonique". (Il n'a pas réussi, semble-t-il).

    Peut-être le poids de l'âge ? Benoît XVI lui-même dit dans le même livre :

    "Sous le sceau du SECRET papal, on a également informé un employé du SECRÉTARIAT D'ÉTAT, qui devait vérifier l'exactitude de la déclaration de démission en termes de contenu, de forme et de langue (en fait, il a ensuite légèrement modifié le style à certains endroits)".

    https://www.homelie.biz/2021/09/1pape-et-antipape-l-enquete-l-excellent-latiniste-ratzinger-fit-expres-des-erreurs-dans-le-latin-de-la-declaratio-12eme-partie.html

    N.B.: les erreurs de latin ne sont qu‘un des nombreux éléments de ce qu’il est désormais convenu d‘appeler le RATZINGER CODE (Andrea Cionci).

    Voir les traductions françaises de l’enquête qui compte déjà plus de 50 épisodes : https://www.homelie.biz/

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