L’antienne du Benedictus, aux laudes de ce jour, chante ceci :
Tu es qui ventúrus es, Dómine, quem exspectámus, ut salvum fácias pópulum tuum.
Tu es celui qui doit venir, Seigneur, celui que nous attendons pour sauver ton peuple.
La question que posent les disciples du Précurseur (Matthieu 11, 3 : Es-tu celui qui doit venir, ou en attendons-nous un autre ?) est transformée en une affirmation. Ce qui est d’ailleurs selon plusieurs commentateurs le véritable sens du propos. Jean Baptiste ne pouvant pas douter du Christ, il a envoyé ses disciples constater par eux-mêmes qu’il s’agissait bien de celui que l’on attendait. Il est bien celui qui vient sauver son peuple : le propos est celui de l’archange Gabriel à Marie…
L’antienne du Magnificat, aux vêpres, reprend quant à elle deux propos de saint Jean Baptiste, de façon non littérale :
Qui post me véniet, ante me factus est : cujus non sum dignus calceaménta sólvere.
Celui qui viendra après moi a été fait avant moi, lui dont je ne suis pas digne de délacer les sandales.