Incorrigible naïf, j’étais persuadé que la Commission du patrimoine allait rejeter avec horreur le projet de réaménagement de Notre-Dame de Paris, qu’un journal britannique a qualifié de « Disneyland politiquement correct ». Elle fait juste deux réserves : les statues doivent rester dans leurs chapelles, et les bancs à roulettes et lumignons doivent être revus (à roulettes parce qu’ils ne doivent être mis que pendant les offices, et à lumignons parce qu’il faut « éclairer ce qui est le plus important : l’assemblée »).
Une centaine de personnalités avait pourtant lancé un appel : « Ce que l’incendie a épargné, le diocèse veut le détruire », qui disait notamment :
Ces propositions de modifications affectent le mobilier, l’éclairage et la circulation. Les auteurs de ce projet cherchent à mettre en place un autre parcours, une autre expérience du monument, alors même que Notre-Dame offre déjà un parcours, qu’elle est déjà un discours. Pour ne prendre qu’un exemple, l’organisation conçue par Viollet-le-Duc repose sur un principe de gradation des espaces qui existait déjà à la fin du moyen-âge et qu’il a restauré. Les premières chapelles ont un décor sommaire pour permettre une montée progressive vers la splendeur du chœur. Et ainsi de suite. Tout fut savamment pensé et arbitré.
Or ce qu’imagine aujourd’hui le diocèse réduit à néant la conception patiemment élaborée par Viollet-le-Duc. Le projet prévoit l’installation de bancs amovibles, d’un éclairage changeant en fonction des saisons, de projections vidéo sur les murs, etc., autrement dit les mêmes « dispositifs de médiation » à la mode (et donc déjà terriblement démodés) que l’on trouve dans tous les projets culturels « immersifs » où bien souvent la niaiserie le dispute au kitsch.
La cathédrale va donc être défigurée par le diocèse, qui veut s’aligner sur la mode « où bien souvent la niaiserie le dispute au kitsch ». « C'est comme si Disney entrait dans Notre-Dame, disait au Telegraph l’architecte Maurice Culot. Ce qu'ils proposent de faire à Notre-Dame ne serait jamais fait à l'abbaye de Westminster ou à Saint-Pierre de Rome. C'est une sorte de parc à thème et c'est très infantile et trivial compte tenu de la grandeur du lieu. »
Et entre éclairages, projections, dans le « parcours » aussi « didactique » que bêtement prétentieux, il y aura, et le ministère de la Culture applaudit, des sculptures des artistes à la mode : Ernest Pignon-Ernest, Anselm Kiefer, Louise Bourgeois.
Ernest Pignon-Ernest, c'est ça :
Anselm Kiefer, c'est ça (mais c'est surtout un peintre) :
Louise Bourgeois, c'est ça :
Commentaires
Suite logique. Après avoir détruit la messe, les sacrements, vidé les séminaires, la secte conciliaire commence à détruire les cathédrales bâties par nos ancêtres. L'incendie n'était pas accidentel.
N' exagérez-vous pas ?
L'artiste sataniste Marina Abramovic, à la quelle ressemble tant Hidalgo, va sûrement proposer une performance pour l'inauguration...
mais bon...D'ici là, il peut se passer tant de choses !
Cette frénésie à souiller les lieux sacrés catholiques avec leur vomissures freudiennes est proprement satanique. Le diocèse de Paris? Un ramassis de barbares sans foi ni loi qui essaie de renflouer les caisses qu'ils ont dilapidé
Et encore... De Louise Bourgeois vous n'avez pas mis cette horrible sculpture arquée sans tête de chez Podesta (inspirée d'un ou plusieurs crimes d'un tueur en série homosexuel étasunien).
Il y a des raisons de croire que Dieu ne leur laissera pas le temps de transformer Notre-Dame, qu'ils ont volontairement incendiée, en temple à la gloire de l'oligarchie sataniste.
Le tueur s'appelait Jeffrey Dahmer et l'oeuvre qui s'en inspire L'Arc de l'hystérie.
Si vous voulez vous faire une idée de la spiritualité de cette piquée (Louise Bourgeois) qui a fait trente ans de psychanalyse à raison de quatre séances par semaine (Elle aurait soi-disant été découverte tardivement mais elle devait avoir du pèze), vous pouvez taper Bonnieux où elle s'est occupée d'une église : elle a réussi à y donner une bonne idée de l'enfer...
En effet;
https://www.connaissancedesarts.com/artistes/louise-bourgeois/dans-le-sanctuaire-de-louise-bourgeois-bonnieux-1198489/
C'est vraiment de la profanation de lieu sacré.
Cette église, volée à la révolution, vendue comme bien national, appartient à un particulier aux goûts très particuliers qui en a fait une salle d'exposition. Il n'y a pas profanation. Mais la volonté provocatrice est évidente. Ces "artistes" se croient intelligents et satisfont le mauvais goût de quelques nouveaux riches de gauche.
Finalement, l’œuvre la plus immonde de Louise Bourgeois, c'est elle-même :
https://lartiguesculpteur.com/2018/01/18/louise-bourgeois/
On s'étonne que Polanski ne lui ait pas trouvé un rôle dans Rosemary's baby : celui du bébé de Rosemary peut-être...
Bon, c'est pas bien de se moquer des damnés. Ils souffrent assez comme ça et on sera peut-être des leurs.
La statue de "bourgeois' serait plutôt une crotte de chien.
La statue de "bourgeois' serait plutôt une crotte de chien.Et puis ce genre de choses peuvent se déplacer à le déchetterie .
Une belle déchetterie à l'ancienne comme la géhenne : faire jaillir la beauté du mal, c'était le projet de Baudelaire, voire de Flaubert et de Zola, comme si les sculpteurs de gargouilles les avaient attendus. Plus subtile la démarche rimbaldienne qui serait de séparer et d'extraire. Le bien et le beau ont besoin du mal qui les met en valeur. Il y a un rapport de proportion qui fait qu'à exposer une merde dans une cathédrale ce sont plutôt le mal et le laid qui sont valorisés par le beau et le bien. La démarche est tordue : le premier artiste n'est pas l'homme qui a montré ses fesses à la tribu pour épater les femmes ; c'est celui qui est entré dans la grotte pour montrer par sa peinture que dans la nature sauvage et meurtrière il y avait du beau et donc du bien.
Et la musique du diable, que Dieu écoute quand il s'ennuie des anges :
https://www.youtube.com/watch?v=1n415tQQCWs
Pour St-Pierre-de-Rome, THE TELEGRAPH est optimiste...
Quant à Pignon-Ernest , il était à la mode... il y a 70 ans. Grâce notamment au PCF, qui jetait ses derniers feux dans le monde de la culture...
Ne cherchez pas ! La vieille cathédrale qui se dresse au centre de Paris, et que les bonnes âmes appelent "Notre-Dame" est depuis longtemps un temple maçonnique. (lire à ce propose l'ouvrage de Bernard Gavoty qui raconte comment l'organiste de N.D, Louis Vierne, refusa en 1900 l'offre maçonnique d'obteniur un poste de professeur au Conservatoire, en échange de "rapports" sur les propos tenus à la sacristie...) Ce bâtiment appartient à la république maçonnique française, et le "culte catholique" n'y est que toléré. Pour combien de temps encore ?
C'est une insulte à Disney.
Gentilissimi, vi prego di perseverare senza sosta e senza posa finchè non venga cestinato ogni proposito nauseabondo di rendere uno dei luoghi più belli dell'Europa degna degli schiavi liberti che tendono a voler abbassare tutto ai loro bisogni inferiori e alle aspettative della loro brutta animalità.
L'Italia anche non è male.