Les reliques de saint Joseph Calasanz se trouvent dans une urne de porphyre sous le maître-autel de l’église saint-Pantaléon de Rome. Attenant à l’église se trouve le couvent où vécut le saint, et les pièces qu’il habitait sont transformées en musée. On y voit notamment (ou dans l'église même ?) cette peinture assez curieuse. Elle est présentée comme le portrait authentique du saint catalan. Mais celui-ci est mort en 1648, et la peinture est datée de 1864. Signée par un certain Giuseppe Mazzarese, quasi inconnu en dehors de sa ville sicilienne de Trapani… Or le style de la peinture n’est pas celui du milieu du XIXe siècle, ni celui de l’inscription qui avec d’anciennes abréviations nous dit qu’il s’agit du Père (et non du saint, donc avant la béatification) Joseph Calasantius à l’âge de 87 ans…
• Dans le martyrologe romain, à ce jour, il y a aussi deux personnages importants de l’histoire de la doctrine chrétienne : saint Césaire d’Arles, dont de nombreux sermons furent longtemps attribués à saint Augustin, et saint Poemen, grande figure des monastères d'Egypte au IVe siècle : près du quart des apophtegmes des pères du désert lui sont attribués.
Commentaires
Et si on intervertit deux chiffres, la date 1684 ne devient-elle pas plus vraisemblable pour la peinture? De telles coquilles sont possibles.
1864 est la date qui figure sous la signature, qui est celle d'un peintre du XIXe siècle.
Giuseppe Mazzarese a très bien pu recopier une peinture d'époque disparue depuis.