Les stichères des vêpres byzantines de la « dormition de sainte Anne, mère de la très sainte Mère de Dieu » (le martyrologe romain dit aussi "Dormition de sainte Anne"), par l’archimandrite Spyridon Skordilis, higoumène du monastère de la Très Sainte Mère de Dieu des hauts des Magoulades à Corfou.
Μνήμην τελοῦντες Δικαίων, τῶν Προπατόρων Χριστοῦ, Ἰωακεὶμ καὶ Ἄννης, τῶν φαιδρῶν καὶ ἁγίων, δοξάζομεν ἀπαύστως, ᾠδαῖς μυστικαῖς, τὸν οἰκτίρμονα Κύριον, τὸν ἀναδείξαντα τούτους εἰς τὴν ἡμῶν, σωτηρίαν ἀκλινεῖς πρεσβευτάς.
Fidèles, célébrant la mémoire de Joachim et d’Anne, les saints et illustre aïeux du Seigneur, nous glorifions par des cantiques sacrés celui qui en a fait, dans la tendresse de son cœur, de fervents intercesseurs pour notre salut.
Ἡ πρώην ἄγονος στεῖρα, ἡ ἐκβλαστήσασα, τὴν ἀπαρχὴν τοῦ γένους, τῆς ἡμῶν σωτηρίας, σήμερον μετέστη πρὸς τὴν ζωήν, τὴν ἐκεῖθεν αἰτοῦσα Χριστόν, τοῦ δωρηθῆναι πταισμάτων τὸν ἱλασμόν, τοῖς ἐν πίστει ἀνυμνοῦσιν αὐτόν.
Celle qui tout d'abord fut stérile et sans enfant, puis a fait naître les prémices de notre salut, en ce jour est passée de cette vie en l'au-delà, où elle prie le Seigneur d'accorder la rémission de leurs péchés à ceux qui la chantent avec foi.
Μνήμην Δικαίων τελοῦντες, σὲ ἀνυμνοῦμεν Χριστέ, τὸν παραδόξως Ἄνναν, ἐκ ζωῆς τῆς προσκαίρου, πρὸς ἄληκτον καὶ θείαν, μεταστήσαντα νῦν, ὡς Μητέρα ὑπάρχουσαν, τῆς σὲ τεκούσης ἀσπόρως ὑπερφυῶς, Θεοτόκου καὶ Παρθένου Μητρός.
Ô Christ, célébrant la mémoire de tes justes aïeux, nous te chantons qui fis passer en ce jour de la vie éphémère à l'éternelle près de Dieu Anne, la mère ayant porté la virginale et divine Génitrice qui, à son tour, sans semence t'enfanta de merveilleuse façon.