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Marx démissionne

Le cardinal Reinhard Marx présente au pape sa démission du siège de Munich, et rend sa lettre publique.

« Fondamentalement, il s'agit pour moi d'assumer une coresponsabilité par rapport à la catastrophe des abus sexuels perpétrés par des représentants de l'Église au cours des dernières décennies. » Et il pointe du doigt « certains représentants de l’Eglise » qui « rejettent toute forme de réforme et d’innovation concernant la crise liée aux abus sexuels ».

Il me paraît évident qu’il y a autre chose. Mais je ne sais pas du tout quoi.

Pour l’heure il reste archevêque de Munich jusqu’à ce que le pape prenne une décision.

Commentaires

  • Hahaha.... ils ont bon dos, les abus sexuels!!
    Mis à toutes les sauces, c'est vraiment le pont-aux-ânes de la vie de l'Eglise depuis 30 ans

  • Le pape avait refusé celle de Mgr Barbarin. Il est possible que ce soit une manière de presser le pape sur les questions de réforme qui agitent l'Eglise d'Allemagne

  • Mgr Barbarin n'a jamais été accusé d'abus sexuels; il a été victime d'une cabbale dontil serait intéressant de savoir par qui elle a été fabriquée et manipulée; justice lui a été rendue, et le pape avait eu parfaitement raison de temporiseer

  • De quel bois est Mgr Marx ?

  • Le cardinal Reinhard Marx en effet peut se dire responsable: n'était-il pas le patron de la plus grande maison d’édition allemande, Weltbild à 100 % et de Knaur Droemer à 50 % accusées dès 2008 de diffuser des livres et DVD pornographiques et ésotériques. Pas moins de 2500 titres. Et tout le monde sait que la pornographie entretien les détraqués. Le Petit hypocrite de Marx qui en "s'accusant" en profite pour taper sur l'Eglise. Connaît-il l'affaire Vigano et Pell ? A-t-il soutenu Pell? Les médias australiens ont été condamnés dans l'affaire Pell ces jours-ci.

  • Les éditions Bayard jeunesse proposent aussi un certain nombre de titres sur la sorcellerie et ce genre de choses destinées aux enfants.

  • La librairie de la Procure, officieusement librairie catholique du diocèse ou presque, est la première librairie hérétique de France. Vous y trouvez tout ce qu'il y a de pourriture, par contre pour les bons ouvrages, il faut chercher ce n'est pas évident. Sauf quand ça vend bien ou ils font un effort.

  • de quelle librairie La Procure et de quel diocèse s'agit-il ?
    il y a des librairies La Procure pratiquement dans toute la France

  • l'objectif du cardinal Marx est de sauver la Voie Synodale allemande; sa démission est sans doute un appel au pape, afin que François soutienne publiquement et fermement la Voie synodale. Face aux Synodaux, il y a, à mon avis, ceux des évêques, pas seulement en Allemagne, qui soutenaient Benoît. Il semblerait qu'actuellement les évêques libéraux supportent de moins en moins les conservateurs, comme le montre l'offensive contre Summorum Pontificum . D'autre part, les années 2022-2023 seront marquées par les synodes nationaux en vue du Synode général qui se tiendra à Rome en 2023. Je pense que ces deux à trois années celles d'une lutte farouche contre les conservateurs. Cette lutte a eu lieu aux synodes sur la Famille et sur l'Amazonie . Celle qui vient sera encore plus rude, car le synode c'est le débat permanent, la démocratie dans l'Eglise et cela va déboucher sur une sacrée anarchie, encore pire que dans les années 1960-1970, avec des revendications de toute sorte. En effet, y a-t-il en 2021 un saint Padre Pio pour demander au Pape d'arrêter les discussions?

  • Je me demande s'il faut entrer dans ce mécanisme synodal, fut-ce pour défendre la vérité .... discuter à égalité du maintien de la tradition et du dogme avec ceux qui veulent les affadir, c'est légitimer leur position. Adrien Loubier et Luce Quenette (et je ne suis un inconditionnel ni de l'un ni de l'autre) l'ont expliqué il y a longtemps.

  • Elémentaire, mon cher Watson !
    Faire mine de tomber aux côtés des victimes d'abus sexuels, alors qu'on les a soi-même encouragés !
    Mais méfions-nous. Il a peut-être négocié le nom de son successeur.

  • La démission de Marx et les messages codés



    Deux choses nous font réfléchir sur la démission de l'archevêque de Munich, le cardinal Reinhard Marx, ancien président de la Conférence épiscopale allemande. En premier lieu, la référence à ces abus sexuels qui auraient eu lieu "au cours des dernières décennies", un acte d'accusation clair contre les pontificats de Jean-Paul II et de Benoît XVI; et deuxièmement que « l'Église est à l'arrêt », ce qui semble prendre la forme d'une critique explicite de Bergoglio.

    Dès lors, à l'évidence, la question des abus sexuels nous apparaît comme un prétexte utile, presque évident, pour pouvoir ouvrir un nouveau front perturbateur de polémiques dans l'Église, après le tollé suscité par la protestation des prêtres allemands qui ont béni les homosexuels des couples. Remarquez que personne n'a l'intention de minimiser le scandale des abus et de prétendre que la pédophilie n'est pas un problème, mais que Marx relie tout au besoin de renouveau, ce qui, selon lui, n'a pas pu être atteint, sonne décidément faux. Le cardinal assume la responsabilité de ce qui s'est passé dans l'Église même s'il n'est impliqué dans aucun cas de pédophilie, mais il le fait en tant que « partie d'un système. Et ce système ne serait autre que l'Église elle-même, selon Marx profondément malade et donc à « refonder ».

    Le cardinal espère un redémarrage, et bien sûr son objectif est de pousser l'Église à se réformer, en acceptant d'abord le principe de la synodalité, véritable cheval de bataille de Marx, qui se bat depuis des années pour obtenir la convocation d'un synode en Allemagne. . La raison en est connue de tous, à savoir le début d'une saison de grandes réformes doctrinales et une révision du sacerdoce lui-même.

    Déjà l'année dernière, sa décision de ne pas se représenter à la direction des évêques allemands avait été interprétée par beaucoup comme un signe de méfiance envers François, accusé de ne pas avoir assez de courage pour réformer l'Église. Le Synode sur la famille ne s'était pas déroulé comme lui et le théologien progressiste Walter Kasper l'avaient prévu, c'est-à-dire avec une ouverture à 360 degrés à la réadmission des divorcés remariés, aux couples homosexuels, aux unions civiles. En revanche, la réforme espérée du sacerdoce n'est pas venue du synode sur l'Amazonie, avec l'abolition de l'obligation du célibat et la possibilité d'ordonner des femmes prêtres. En effet, dans la dernière réforme du droit pénal canonique l'excommunication de ceux qui ordonneront des femmes est envisagée. Beaucoup trop pour quelqu'un comme Marx,

    Un pape qui, bien qu'il soit devenu le protagoniste de gestes de grande rupture confinant à l'hérésie, ne satisfaisait pas les aspirations de ceux qui, vivant en contact étroit avec le monde luthérien, ne le jugeaient pas assez révolutionnaire pour avoir introduit des rites païens dans les églises, ayant promulgué des encycliques dans lesquelles il est dit que toutes les divinités sont égales, ce qui a remplacé les dogmes catholiques par des dogmes écologiques. Trop peu pour ceux qui rêvent de transformer l'Église catholique en une branche du luthéranisme où les unions homosexuelles sont déjà acceptées et bénies et où les pasteurs peuvent toujours se marier.

    Entre les lignes de Marx, il est facile de lire le message suivant adressé à Bergoglio : "Tu es comme il t'a précédé, tu n'as rien réalisé d'innovant, l'Église est toujours la même, nous t'avons fait confiance et tu l'as trahie".

    Personnellement, je crois que l'Église est vraiment à l'arrêt et en cela, comme Aurelio Porfiri l'a bien expliqué, nous sommes d'accord avec Marx. Mais contrairement au cardinal allemand, qui n'est désormais probablement plus archevêque et aura les mains libres pour mener son combat, nous sommes également convaincus que le problème est exactement l'inverse de celui dénoncé par le cardinal. Il n'est pas nécessaire de renouveler l'Église sous le signe d'un nouveau départ, mais comme l'a longtemps expliqué Monseigneur Carlo Maria Viganò, il faut revenir à la vérité, redécouvrir l'Évangile et cesser de courir après le monde. C'est-à-dire ramener l'Église à n'être pas « du monde » mais « dans le monde » avec la puissance de vérité qui vient du Christ et d'un Évangile dont il faut témoigner contre toute tentative d'homologation culturelle et en remettant en cause la pensée unique qui semble désormais dominer également dans les conférences épiscopales (voir la position de la CEI sur le projet de loi Zan). Les gens n'ont pas besoin d'une Église qui sert le monde, mais qui le sauve. Qu'il ne cherche pas à s'adapter à la modernité et à la logique mondialiste pour avoir l'assentiment de l'opinion publique comme tout parti politique, mais qu'il revienne convertir le monde en réaffirmant que la seule voie à suivre est Jésus-Christ.

    La vraie différence est là. Marx rêve d'une Église qui reçoit les applaudissements du monde, mais la véritable urgence aujourd'hui est exactement à l'opposé et à l'opposé. Ramener le monde à la foi en témoignant de l'Évangile de la vérité et surtout en reconnaissant une fois pour toutes l'échec du Concile Vatican II et sa prétention insensée à embrasser le modernisme. La démission de Marx veut forcer la main du pape et le convaincre de se conformer aux demandes de l'Église d'Allemagne, convoquant le synode tant vanté et donnant le feu vert à l'agenda progressiste des évêques allemands. Et maintenant, pour Bergoglio, il ne sera plus possible de tergiverser. Mais il aura la même autorité qu'un Paul VI qui, face au forçage des modernistes, a défendu la vérité de la foi, comme avec Humanae Vitae, au risque de provoquer même une scission, comme dans le cas de la faillite et du catéchisme hollandais délétère ? Si une bonne journée commence le matin, être pessimiste sur la capacité de Bergoglio à sauver l'Église devient l'option obligatoire.

    Americo Mascarucci - journaliste et écrivain-

    -source: https://www.marcotosatti.com/2021/06/05/le-dimissioni-di-marx-e-i-messaggi-in-codice-lo-scontento-dei-super-modernisti/

  • Ce "prélat", quel parcours....
    Il commence il y a 25 ans comme jeune évêque conservateur de Trêves et le voilà qui finit comme tête de file du schisme allemand...
    On ne peut pas servir Dieu et Mammon

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