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Samedi des Quatre Temps

Spíritus, ubi vult, spirat : et vocem ejus audis, allelúia, allelúia : sed nescis, unde véniat aut quo vadat, allelúia, allelúia, allelúia

L’Esprit souffle où il veut ; et on entend sa voix, alléluia, alléluia, mais tu ne sais ni d’où il vient, ni où il va, alléluia, alléluia, alléluia

L’antienne de communion de la messe de ce jour est le dernier chant de l’octave de la Pentecôte, et donc aussi le dernier chant du temps pascal. Le texte est extrait du dialogue entre Jésus et Nicodème. Je vois que Spiritus est traduit ici et là par « vent »… En effet Jésus joue sur le double sens du mot « pneuma », qui veut dire « vent », et le vent souffle où il veut, mais dans le contexte, et surtout dans le contexte liturgique, il s’agit du Saint-Esprit (comme au jour de la Pentecôte).

Jésus vient de dire à Nicodème que s’il ne naît pas « anothen » il ne peut pas voir le royaume de Dieu. Nicodème comprend « de nouveau », mais le sens du mot est ici « d’en haut ». C’est-à-dire du Saint-Esprit. Mais c’est en effet une nouvelle naissance.

« Ne t’étonne point de ce que je t’ai dit : Il vous faut naître d’en haut. Le vent (Esprit) souffle où il veut, et tu en entends le bruit (nouvelle ambiguïté : le mot veut dire aussi « voix »), mais tu ne sais d’où il vient ni où il va ; il en est de même de quiconque est né de l’Esprit. »

Bref, ce dernier chant est l’annonce de l’évangile qui va se répandre sur la terre entière, porté par le vent du Saint-Esprit. C’est le temps après la Pentecôte.

Cette antienne chantée à la Basilique du Salut, à Venise, le samedi des Quatre Temps de Pentecôte 2019.

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