Benedíctus es, Dómine, qui intuéris abýssos, et sedes super Chérubim. ℣. Benedíctus es, Dómine, in firmaménto cæli, et laudábilis in sǽcula.
Vous êtes béni, Seigneur, vous qui contemplez les abîmes, et qui êtes assis sur les chérubins. ℣. Vous êtes béni, Seigneur, dans le firmament du ciel, et vous êtes louable dans tous les siècles.
Les chants de cette messe sont des adaptions d’autres pièces de plain chant. Le graduel est calqué sur celui de la fête des apôtres Pierre et Paul. Si on ne les compare pas, comme le remarque dom Baron, on ne constate pas l’anomalie qui modifie indûment la première phrase. D’autant que ce qui frappe sans aucun doute est que le texte du « verset » correspond mieux à la mélodie que l’original. On croirait vraiment que la mélodie a été conçue pour illustrer ce texte (qu’on se réfère seulement à « Domine »).
Par les moniales d’Argentan :