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5e dimanche après Pâques

Cantáte Dómino, allelúia : cantáte Dómino et benedícite nomen eius : bene nuntiáte de die in diem salutáre eius, allelúia, allelúia.

Chantez au Seigneur alléluia, chantez au Seigneur et bénissez son nom, annoncez de jour en jour son salut, alléluia, alléluia

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L’antienne de communion est superbe et tout imprégnée de joie pascale. Comme le souligne Dom Johner après avoir remarqué que les alléluias de la fin sont plus caractéristiques d’un introït que d’une antienne de communion, souligne qu’ici « tout palpite et étincelle de vie ».

Particulièrement admirable, et proprement original, est « bene », qui commence de façon abrupte une quinte au-dessus de la tonique qui concluait la phrase précédente. Et ce « bene » s’étale, il insiste : il faut l’annoncer « bien », mais pas seulement bien, le mieux possible, et encore mieux, ce salut que nous annoncerons chaque jour.

Et les alléluias de la fin commencent par le même saut à la quinte, l’outrepassant même au ton supérieur. La partition a été transposée du ré au la afin d’éviter d’avoir à mettre un bémol sur cette note qui aurait été un si et qui, transposée, est un fa, et surtout de mettre un bémol à "salutare", un si me semble-t-il inusité et qui fait un curieux triton sur un tel mot. Mais aussi, comme on le voit sur ce graduel prémontré du XIIe siècle, qui est en clef d’ut sur la dernière ligne et qui a bien le si bémol, la transposition permet d’avoir une partition plus harmonieusement répartie sur la portée.

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Commentaires

  • Bonjour,
    en France, aujourd'hui, la solennité de sainte Jeanne d'Arc, ou bien y a-t-il tant d'autres calendriers liturgiques ?
    Par ailleurs, mais un ailleurs pas si éloigné, je signale, dans le dernier journal de bord de JMLP, un hommage appuyé à notre hôte.

  • En effet. C'est ici, à 11'40 :
    https://www.egaliteetreconciliation.fr/Journal-de-bord-de-Jean-Marie-Le-Pen-no617-64006.html
    Il ne parle pas de cet excellent blog, mais peut-être ne veut-il pas attirer l'attention du lobby qui n'existe pas sur certains contributeurs...
    Jean-Marie Le Pen rend aussi hommage à Napoléon, qui selon certaines sources se serait converti, sûrement grâce aux prières du généreux Pie VII. Je ne sais plus d'où émane la révélation privée dont m'a parlé plus d'une fois mon grand-père, révélation selon laquelle Napoléon est en purgatoire jusqu'à la fin des temps. Il ne devrait plus attendre très longtemps :
    http://www.benoit-et-moi.fr/2020/2021/05/06/la-conversion-de-napoleon-reprise/

  • Solennité facultative de sainte Jeanne d'Arc dans les paroisses. Je ne vais pas à la messe dans une paroisse (et à ma connaissance il n'y a pas plus de trois ou quatre paroisses en France où il y ait habituellement la messe de saint Pie V).

    A Stavrolus. Je trouve étrange de faire passer par ce site pour voir Jean-Marie... C'est tout simplement sur la chaîne YouTube de Jean-Marie... (Cela dit j'ai été sensible au compliment public, bien sûr.)

  • Je ne fréquente guère que six ou sept sites, et ni Fessebouc, ni chaînes J'tentube. Bien qu'avec des réserves (Soral en Penseur de Rodin ou en docteur de l'Eglise, bof...), je rendrais hommage à E&R, qui relaye Le Pen chaque semaine.

  • Bof, un peu beauf...

  • Seulement 4 ou 5 paroisses? Dans ma paroisse du 94, le curé assure aussi la forme extraordinaire (sans qu'il y ait de paroisse personnelle tradi) et a célébré aujourd'hui Ste Jeanne d'Arc.

  • J'ai mal formulé ma réponse, parce que je pensais aux paroisses dédiées à la "forme extraordinaire", et que je ne pensais pas en effet aux paroisses où il y a AUSSI, habituellement, la "forme extraordinaire". Ça fait donc nettement plus.

    N'empêche qu'elle n'est pas obligatoire, qu'elle est en quelque sorte républicaine en ce jour, et, quand même, c'est une messe du XXe siècle...

  • Il est extraordinaire que l'ordinaire soit devenu extraordinaire. Il y avait un extraordinaire sermon de l'abbé Rioult là-dessus : "Vous achetez de la moutarde à l'ancienne, du pain à l'épeautre, du beurre et des œufs fermiers, vous préférez la Messe en si à NTM et à Sheila, Michel-Ange à Basquiat et à Jeff Koons. Mais la messe "à l'ancienne", alors là, plutôt crever !"
    C'est évidemment une interprétation très libre de la remarquable homélie de ce type génial qu'est l'abbé Rioult...

  • Je fréquente d'autres blogs sur des sujets très différents (Le blog du type le plus bourré avec une bouteille de Label 5 et la grand-mère de Théofrède, par exemple), et mon avis est que Daoudal, malgré son caractère difficile et d'innombrables défauts, est quand même un type assez libre., voire libre.

  • cet individu immonde s'attaque régulièrement à ma grand'mère
    C'EST ABSOLUMENT INSUPPORTABLE
    qu'attend Daoudal pour y mettre fin ?

  • Presque toutes les messes Motu proprio Summorum Pontificum sont intégrées aujourd'hui dans les horaires paroissiaux, notamment dans l'Ouest ; celle à laquelle j'ai assisté aujourd'hui était "de J d'Arc patronne secondaire de la France". (...Je l'ai regretté, à cause du Propre grégorien, et de la belle Epître de S. Jacques du 5° Dim après la Pentecôte)

  • La restitution du Graduale Novum (coédité par Conbrio, à Ratisbonne, et la Libreria Editrice Vaticana en 2011) a également l'ut en dernière ligne et le ré pour note de départ. De plus, elle considère cette pièce comme étant du premier mode.

  • Intéressant. C'est vrai qu'en chantant l'antienne, j'enchaînerais spontanément sur un gloria du 1er mode.

  • On peut tout dire, et surtout tout changer tout le temps, mais après mûre réflexion je ne vois vraiment pas comment on peut dire que c'est un premier mode. La dominante du premier mode est la, la dominante du deuxième mode est fa, et il suffit de chanter la première phrase pour voir que la dominante est très clairement fa. (C'est-à-dire do dans la transposition.) Cf. la pause sur Domino, pause typique sur la dominante.

    Le seul argument que je voie pour avancer que ce serait un premier mode est que la mélodie dépasse l'amplitude normale du deuxième mode vers le haut... mais elle dépasse davantage l'amplitude du premier mode vers le bas...

    Cela dit ça n'a pas d'importance tant que tout le monde est d'accord pour dire que c'est le mode de ré (transposé une quinte au-dessus)...

  • ne pensez-vous pas que la querelle entre forme ordinaire et forme extraordinaire marque une certaine futilité ?
    ayant passé ma jeunesse à Lyon, assez longtemps élève des Jésuites, navigant entre le rite romain et le rite lyonnais et sachant servir la messe dans les deux rites, je suis trés étonné de la véhémence avec laquelle les "partisans" de l'une ou l'autre "forme" du rite romain s'affrontent et ai du mal à penser que cette véhémence ait une origine puremernt religieuse
    j'ai bien connu l'abbé Denis Coiffet et le R.P. Louis Delarue quand ils fondèrent les scouts Saint Louis dont un de mes frères fut l'un des premiers chefs; ils s'entendaient trés bien alors que le R.P.. Delarue a toujours pratiqué le rite de Paul VI, ce qui lui permettait d'ailleurs de remplacer sans problème notre curé quand il venait passer des vacances chez nous;
    j'ai personnellement été heurté par le changement de rite non pour lui-même mais à cause de la façon dont le clergé rouge l'a imposé, ce qui m'avait poussé vers Saint Julien le Pauvre et Notre Dame du liban puisque j'avais la chance d'être à Paris à l'époque et d'avoir des amis au Foyer libanais

  • pour une fois d'accord avec Théofrède

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