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Lundi de la quatrième semaine de carême

Deprecatiónem nostram, quǽsumus. Dómine, benígnus exáudi : et, quibus supplicándi præstas afféctum, tríbue defensiónis auxílium.

Nous vous le demandons instamment, Seigneur, exaucez en votre bienveillance, nos supplications et accordez l’assistance de votre protection à ceux auxquels vous donnez la volonté de vous prier.

Le cardinal Schuster :

La missa, ou prière sacerdotale de bénédiction sur le peuple, au moment de le congédier, supplie la divine clémence afin que, après nous avoir fait la grâce d’élever vers Dieu notre prière, pour nous arracher aux périls qui nous menacent, elle fasse que cette prière nous vaille aussi le fruit désiré du salut.

La grâce de la prière, l’esprit d’oraison, est l’une des plus insignes faveurs que Dieu fasse à une âme. L’oraison est, en effet, l’atmosphère ordinaire dans laquelle se développe le germe de la sainteté ; elle est la condition, la qualité requise d’abord pour que l’Esprit Saint se communique à l’âme et se l’unisse par les liens de la charité. Le précis de l’ascèse est tout entier dans ce mot : prière. On commence à prier pour que Dieu nous assiste par sa grâce dans les exercices laborieux de la voie purgative ; et dans les opérations propres à la voie contemplative, se présente à nouveau la prière. Bien plus, au ciel même, on ne fera rien autre que prier, aussi pouvons-nous considérer l’oraison comme le principe de notre béatitude future.

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