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Quinquagésime

Manducavérunt, et saturári sunt nimis, et desidérium eórum áttulit eis Dóminus : non sunt fraudáti a desidério suo.

Ils mangèrent et furent rassasiés à l’excès, et le Seigneur leur accorda ce qu’ils désiraient : ils ne furent point frustrés de leur désir.

Le texte de cette antienne ne vient pas d’un évangile de la multiplication des pains, mais du psaume 77, et il ne s’agit pas de la manne, mais des cailles. Toutefois, le psaume évoquait la manne juste avant, donc il annonce bien la multiplication des pains et ce que celle-ci annonçait, l’eucharistie. « Seul cet aliment divin qui nous est offert dans la sainte communion peut vraiment remplir l’ardent désir de nos cœurs, autant qu’il est possible ici-bas, dit dom Johner. A ce saint banquet nous acquérons ce sentiment de pleine satisfaction, de calme parfait, qui nous aide à ne pas entendre les promesses fallacieuses du monde. La conviction devient encore plus claire : Dieu seul suffit. Puisse notre désir s’accroître à chaque fois que nous recevons la sainte communion, en même temps qu’un approfondissement et une intensification de la joie dans nos cœurs ! Avec la force que procure cet aliment nous avancerons alors avec confiance vers la terre promise de la paix de Pâques et du bonheur de Pâques. »

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