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Saint André

Extraits des vêpres byzantines, par Théodore Vassilikos.

Κύριε ἐκέκραξα πρὸς σέ, εἰσάκουσόν μου, εἰσάκουσόν μου, Κύριε. Κύριε, ἐκέκραξα πρὸς σέ, εἰσάκουσόν μου πρόσχες τῇ φωνῇ τῆς δεήσεώς μου, ἐν τῷ κεκραγέναι με πρὸς σὲ εἰσάκουσόν μου, Κύριε.

Seigneur j’ai crié vers toi, exauce-moi, exauce-moi, Seigneur ; Seigneur j’ai crié vers toi exauce-moi, entends la voix de ma supplication quand je crie vers toi, exauce-moi, Seigneur. (Psaume 140)

Κατευθυνθήτω ἡ προσευχή μου, ὡς θυμίαμα ἐνώπιόν σου, ἔπαρσις τῶν χειρῶν μου θυσία ἑσπερινὴ εἰσάκουσόν μου, Κύριε.

Que s’élève ma prière comme l’encens devant toi, et l’élévation de mes mains comme le sacrifice vespéral ; exauce-moi Seigneur. (Psaume 140)

Ἀπὸ φυλακῆς πρωΐας μέχρι νυκτός, ἀπὸ φυλακῆς πρωΐας ἐλπισάτω Ἰσραὴλ ἐπὶ τὸν Κύριον.

Depuis la veille du matin jusqu’à la nuit, depuis la veille du matin. Israël espère en le Seigneur. (Psaume 129, 6)

Ὁ τῷ Προδρόμου φωτὶ μεμορφωμένος, ὅτε τὸ ἀπαύγασμα τὸ ἐνυπόστατον, τῆς πατρικῆς δόξης ἔφανεν, ἀνθρώπων γένος, δι' εὐσπλαγχνίαν σῶσαι βουλόμενος, τότε πρῶτος Ἔνδοξε, τούτῳ προσέδραμες, καταυγασθεὶς τὴν διάνοιαν, τελειοτάτῃ, μαρμαρυγῇ αὐτοῦ τῆς Θεότητος· ὅθεν καὶ κήρυξ καὶ Ἀπόστολος, χρηματίζεις Χριστοῦ τοῦ Θεοῦ ἡμῶν, ὃν ἱκέτευε σῶσαι, καὶ φωτίσαι τὰς ψυχὰς ἡμῶν.

Te conformant à la lumière du Précurseur, lorsque le Reflet personnifié de la gloire paternelle est apparu pour sauver, en sa miséricorde, le genre humain, alors, tu es accouru le premier vers lui, illustre André, dont l'esprit fut éclairé par la parfaite splendeur de sa rayonnante divinité ; c'est pourquoi tu fus l'apôtre, le héraut du Christ notre Dieu : prie-le de sauver et d'illuminer nos âmes.

Ὅτι παρὰ τῷ Κυρίῳ τὸ ἔλεος, καὶ πολλὴ παρ' αὐτῷ, λύτρωσις καὶ αὐτὸς λυτρώσεται τὸν Ἰσραὴλ ἐκ πασῶν τῶν ἀνομιῶν αὐτοῦ.

Car la miséricorde est auprès du Seigneur, et une abondante rédemption est en lui, et c'est lui qui rachètera Israël de toutes ses iniquités. (Psaume 129)

Ὁ τῆς Προδρόμου φωνῆς ἐνηχημένος, ὅτε ὁ πανάγιος Λόγος σεσάρκωται, ζωὴν ἡμῖν παρεχόμενος, καὶ σωτηρίαν, τοῖς ἐπὶ γῆς εὐαγγελιζόμενος, τότε τούτῳ Πάνσοφε, κατηκολούθησας, καὶ σεαυτὸν ἀκροθίνιον, καὶ παναγίαν, ὡς ἀπαρχὴν αὐτῷ καθιέρωσας· ὃν καὶ ἐπέγνως καὶ ἐμήνυσας, τῷ συγγόνῳ τῷ σῷ τὸν Θεὸν ἡμῶν, ὃν ἱκέτευε σῶσαι, καὶ φωτίσαι τὰς ψυχὰς ἡμῶν.

Toi qui avais entendu la voix du Précurseur, lorsque le Verbe très-saint s'incarna pour nous faire le don de la vie et porter sur terre la bonne nouvelle du salut, alors, l'ayant suivi, tu t'es consacré à lui comme saintes prémices et premier de ses fruits ; l'ayant reconnu, tu révélas à ton frère notre Dieu : prie-le de sauver et d'illuminer nos âmes

Αἰνεῖτε τὸν Κύριον πάντα τὰ ἔθνη, ἐπαινέσατε αὐτόν, πάντες οἱ λαοί.

Louez le Seigneur, toutes les nations, louez-le, tous les peuples. (ps 116)

Ὁ τῷ ἐκ στείρας βλαστήσαντι φοιτήσας, ὅτε ὁ Παρθένιος τόκος ἀνέτειλε, τῆς εὐσεβείας Διδάσκαλος, καὶ σωφροσύνης, ὑποδεικνύων τὴν καθαρότητα, τότε σὺ θερμότατος, τῆς ἀρετῆς ἐραστής, Ἀνδρέα μάκαρ γεγένησαι, τὰς ἀναβάσεις, ἐν σῇ καρδίᾳ διατιθέμενος, καὶ ἀπὸ δόξης πρὸς τὴν ἄφραστον, ἤρθης δόξαν Χριστοῦ τοῦ Θεοῦ ἡμῶν, ὃν ἱκέτευε σῶσαι, καὶ φωτίσαι τὰς ψυχὰς ἡμῶν.

Toi le disciple de celui qui d'un sein stérile fut le fruit, lorsque le Fils de la Vierge se leva, lui le Maître enseignant la piété, la totale sagesse, la pureté, alors, en fervent ami de la vertu, en ton cœur tu disposas les degrés pour t'élever, bienheureux André, de gloire en gloire jusqu'à l'ineffable splendeur du Christ notre Dieu : prie-le de sauver et d'illuminer nos âmes.

Δόξα Πατρὶ καὶ Υἱῷ καὶ Ἁγίῳ Πνεύματι

Gloire au Père et au Fils et au Saint-Esprit

(Doxastikon)

Τὴν τῶν ἰχθύων ἄγραν, καταλιπὼν Ἀπόστολε, ἀνθρώπους σαγηνεύεις, καλάμῳ τοῦ κηρύγματος, χαλῶν ὥσπερ ἄγκιστρον, τῆς εὐσεβείας τὸ δέλεαρ, καὶ ἀνάγων ἐκ τοῦ βυθοῦ τῆς πλάνης, τὰ ἔθνη ἅπαντα, Ἀνδρέα Ἀπόστολε, τοῦ Κορυφαίου ὁμαίμων, καὶ τῆς οἰκουμένης ὑφηγητὰ διαπρύσιε, πρεσβεύων μὴ ἐλλίπῃς ὑπὲρ ἡμῶν, τῶν ἐν πίστει καὶ πόθῳ εὐφημούντων πανεύφημε, τὴν ἀεισέβαστον μνήμην σου.

Abandonnant la pêche des poissons, ce fut les hommes que tu pris avec la canne de la divine prédication et l'hameçon de la foi, illustre Apôtre qui repêchas du gouffre de l'erreur l'ensemble des nations. Toi le frère du Coryphée, dont la voix retentit pour instruire le monde entier, André, ne cesse pas d'intercéder pour nous, les fidèles célébrant de tout cœur ta sainte mémoire.

Commentaires

  • Bonne fête à nos amis orthodoxes !

  • Intéressante homélie de l'abbé Boubée, sur le sujet :
    https://www.youtube.com/watch?v=ZueZZIp-pOE
    En pensant à Ivan IV ou à d'autres exemples plus récents, la question serait plutôt : l'orthodoxie suffit-elle au salut ? Sans doute avons-nous besoin aussi d'une autorité miraculeuse, telle que celle donnée par Jésus à saint Pierre. Et s'il l'a donnée à quelqu'un d'aussi platement humain, d'aussi médiocre à certains égards (Saint Pierre n'en rate pas une dans le style vantard, paresseux, couard, etc.), c'était pour souligner le caractère de miracle permanent de cette autorité divine incarnée, sans laquelle nous ne pouvons rien faire.
    Comme c'est le cas aujourd'hui.

  • plutôt que dire des insanités sur saint Pierre, il serait plus simple, comme le font les orthodoxes, de l'appeler "celui qui a renié trois fois le Christ", ce qui a au moins une base dans l'Ecriture

  • Saint Pierre ne m'en voudra pas. Un catholique n'est qu'un incapable sans le Christ, et c'est d'en prendre conscience qui le rend plus fort. Le côté "Moi, je..." de saint Pierre, qui se vante de ne jamais succomber (Matthieu, 26, 33), ou encore d'aller avec le Christ "et en prison et à la mort" (Luc, 22, 33), avant de s'endormir à Gethsémani (Matthieu, 26, 40), puis de renier le Christ, est fort bien documenté également chez Marc, qui était un disciple de Pierre.
    Cela prouve que saint Pierre n'a pas craint de confesser publiquement ses faiblesses, afin qu'elles soient aux chrétiens l'exemple de ce qu'il ne faut pas faire, et le gage de la toute-puissance du Christ, qui les annonce, les subit et les pardonne.

  • Oui, enfin, le "miracle permanent" en ce moment, c'est plutôt de rester catholique en dépit de la papauté. Désolé, le papisme est une forme dégénérée de catholicisme et les complaisances pour l'hérésie sous couvert d'obéissance au pape sont simplement des péchés. L'institution pétrinienne est au service de la transmission de la révélation. Au moins les quelques hérésies soutenues par les orthodoxes relèvent du registre de l'erreur invincibles, ce qui n'est pas le cas des délires bergogliens. Conclusion : le salut éternel d'un orthodoxe est moins compromis que celui d'un papiste.

  • L'Eglise catholique est dans une situation que Dieu permet pour Sa gloire. Le prophète Daniel, le Christ, saint Paul et saint Jean l'ont annoncée. Le schisme orthodoxe a été cause de bien des malheurs pour les nations qui ont rompu avec Rome, et le salut ne viendra pas des orthodoxes.
    La passion de l'Eglise occupée par des traitres est cause, bien plus que conséquence, d'un malheur universel, qui ne prendra fin qu'avec la résurrection de l'Eglise universelle.

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