℟. Congregáti sunt inimíci nostri, et gloriántur in virtúte sua: cóntere fortitúdinem illórum, Dómine, et dispérge illos:
* Ut cognóscant quia non est álius qui pugnet pro nobis, nisi tu, Deus noster.
℣. Dispérge illos in virtúte tua, et déstrue eos, protéctor noster, Dómine.
℟. Ut cognóscant quia non est álius qui pugnet pro nobis, nisi tu, Deus noster.
Nos ennemis se sont rassemblés, et ils se vantent de leur puissance. Brise leur force, Seigneur, et disperse-les. Afin qu’ils sachent qu’il n’est pas d’autre qui combatte pour nous que toi, notre Dieu. Disperse-les dans ta puissance, et détruis-les, toi, Seigneur, qui es notre protecteur.
Le troisième répons des matines semble tiré des livres des Maccabées, comme tous ceux de ce mois (hormis les répons spécifiques des dimanches et des fêtes), mais on ne l’y trouve pas… C’est une sorte de résumé des prières des Maccabées, mais on y trouve des expressions de l’Ecclésiastique. (Le verset vient du psaume 58.)
C’est le texte du seul motet de Clément Janequin qui nous soit parvenu. On ne sait pas s’il faisait partie des Sacræ cantiones seu motectæ quatuor vocum publiés en 1533, mais ce recueil a disparu, et l’on a la partition dans une collection de divers motets publiée à Ferrare en 1538.