L’introït est une étonnante réussite. L’adaptation de la mélodie (du mercredi de la quatrième semaine de carême et de la Vigile de la Pentecôte pour l’essentiel) colle tellement au texte et exalte tellement les mots essentiels (et elle culmine sur « gloria » !) que si l’on ne savait pas que c’est une création récente on pourrait croire que c’est elle qui est l’original. Du reste, même le choix du texte est remarquable. Car ce Roi dont on célèbre le règne est en effet l’Agneau immolé, et ce n’est pas la première référence qui vient à l’esprit quand on pense à cette fête inventée pour affirmer la royauté sociale du Christ.
Dignus est Agnus, qui occísus est, accípere virtútem, et divinitátem, et sapiéntiam, et fortitúdinem, et honórem. Ipsi glória et impérium in sǽcula sæculórum.
Deus, judícium tuum Regi da : et justítiam tuam Fílio Regis.
Il est digne, l’Agneau qui a été égorgé, de recevoir la puissance, la divinité, la sagesse, la force, l’honneur. A Lui la gloire et le pouvoir dans les siècles des siècles. (Apocalypse 5,12 et 1,6)
O Dieu, donnez au Roi votre jugement : et au Fils du Roi votre justice. (Psaume 71)
Par les séminaristes de l’Institut du… Christ Roi (Souverain Prêtre):
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