Dans la logique de leur descente dans les bas-fonds de la culture de mort, les députés irlandais ont voté hier par 81 voix contre 71 la première étape de la légalisation de l’euthanasie. La proposition de loi intitulée « Mourir dans la dignité » va donc désormais pouvoir être examinée.
Les députés vont donc plus loin que le gouvernement, qui y était opposé et avait déposé une motion visant à créer une commission chargée d’examiner la question. La motion a été rejetée par 86 voix contre 65.
La conférence épiscopale a vaguement dit que ce n’était pas bien parce qu’on prétend que l’euthanasie sera rare et exceptionnelle mais qu’à partir du moment où c’est dans la loi on ne revient pas en arrière et elle s’étend…
Commentaires
Et je suis sûr que les nationalistes du Sinn Féin y sont favorables.
Ils n'ont plus besoin des anglais pour tuer les irlandais, ils veulent s'en charger eux-mêmes.
depuis quand les nationalistes du Sinn Fein voudraient-ils tuer les Irlandais ?
à ma connaissance, ils luttent contre les Anglais
quant à l'épiscopat irlandais, n'oublions pas que c'est lui qui a fait disparaitre la langue gaëlique, dans l'espoir d'avoir des missionnaires anglophones
Le Sinn Féin ? Ce sont aujourd'hui des gauchistes europhiles, écolos et féministes. La droite dite "sociétale", si elle existe, n'est pas représentée au Parlement de la République d'Irlande. L'Assemblée qui vote toutes ces sympathiques lois mortifères est soi-disant de "droite".
je suis moins bien renseigné que vous sur la vie politique irlandaise, pays qui me semble par ailleurs surprenant avec un premier ministre indien et qui, parait-il, avait quand j'étais lycéen un seul habitant juif, le maire de Dublin
quant au terme gauchiste, il ne faudrait pas en abuser : en mai 1968 (j'étais alors étudiant) j'ai trés vite compris que les gauchistes de l'époque était des malheureux révoltés par leur environnement marxiste, mais qui ne possédaient pas le vocabulaire nécessaire pour l'exprimer; dans la ville où j'étais, et où je m'étais institué gardien de la Corpo de droit, dont les responsables officiels avaient fui vers leur maison de campagne, j'étais connu dans leurs repaires comme le "camarade facho" et y pénétrais librement alors qu'un membre connu des jeunesses communistes s'y serait fait casser la figure
anecdote : lors des premières élections organisées par Edgar Faure, il y avait une liste unique dans l'ancienne faculté de lettres, présentée par l'union des étudiants communistes et de la JEC. dès le matin du premier jour, toutes les religieuses inscrites en faculté étaient venues voter, et dès leur départ, il flottait au dessus de la porte une banderole : "camarades, faites comme les bonnes soeurs, venez voter communiste à l'unanimité"