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Une première

Le père franciscain Nikolaï Doubinine a été sacré évêque à Moscou en la fête de saint François d’Assise.

C’est la première fois qu’un Russe est évêque catholique de rite latin (un Russe ethnique, puisqu’il y a eu déjà des citoyens russes, mais ethniquement polonais).

Evêque auxiliaire de Moscou, il sera en charge de Saint-Pétersbourg, Novgorod, Pskov et Kaliningrad…

Pour avoir vu une fois à la télévision la très triste messe de soi-disant « rite latin » à Saint-Pétersbourg, j’avoue ne pas comprendre comment un Russe peut militer pour cela quand il a partout autour de lui les splendeurs de la liturgie byzantine…

Commentaires

  • Je vous rejoins totalement; la liturgie Divine est la merveille des merveilles. A mon sens, la plus proche de celle que nous célèbrerons enfin, libérés de cette vie terrestre...

  • pourquoi interdirait-on aux Russes de rite latin d'avoir une hiérarchie de leur rite ?
    je ne vois pas trés bien d'où ils peuvent sortir, mais il y en a depuis longtemps : un breton, l'abbé François Marie de Penguilly L'Haridon, fut curé de la paroisse catholique de Saint Petersbourg jusqu'à sa mort en 1817 aprés avoir refusé le siège catholique de Smolensk 'de rite latin) que lui avait proposé l'empereur Paul Ier à la mort de son dernier évêque polonais
    l'abbé L'Haridon avait été recteur de Plonevez du Faou lorsque le tsarevitch Paul Pëtrovitch faisait son tout d'Europe de rigueur à l'époque dans l'aristocratie russe et l'avait hébergé dans son presbytère qui devait d'ailleurs etre le seul logis de la paroisse susceptible d'héberger un prince héritier en voyage; fort civilement, celui-ci proposa à son hôte de venir lui rendre sa visite à Saint Petersbourg; c'était sans grand risque, mais la Révolution éclata et le recteur, devant émigrer, alla à Saint Petersbourg où il devint précepteur des enfants du prince, conformément là aussi à la mode de l'aristocratie russe de donner des précepteurs français à ses enfants; petit-fils d'un cordonnier de Quimper et recteur d'une paroisse rurale, je suppose que l'abbé L'Haridon avait un assez fort accent et me suis toujours demandé si ses anciens pupilles, les empereurs Alexandre Ier et Nicolas Ier n'avaient pas parlé le français avec des pointes d'accent breton et des tournures plutôt bretonnes; à ma connaissance, aucun mémorialiste ne l'a relevé, mais faut-il croire les mémorialistes ?
    revenons au vif du sujet
    je suis trés attaché au rite byzantin, Saint Julien le Pauvre m'ayant servi de refuge liturgique lors de l'imposition musclée du rite de Paul VI et je ne savais pas encore, habitant Paris à l"époque, que le clergé lyonnais avait jeté aux orties son rite, qui avait été celui du curé d'Ars, ce que tout le monde cachait, pour adopter la nouvelle formule, mais par principe je pense que les rites traditionnels doivent être respectés, y compris le rite latin quand il peut l'être en Russie, malgré tous les outrages qu'il a du subir depuis le règne de Paul VI
    j'ai d'ailleurs lu que, là où il existait un clergé digne de ce nom, comme en Pologne, la transition entre les deux "formes" du rite romain s'était fort bien passée et que la nouvelle formule se présentait sous une forme aussi digne que l'ancienne

  • Si vous parlez du triste rite "ordinaire" je suis d'accord. Mais la messe solennelle traditionnelle est tout sauf triste. Disons sobre recueillie et digne si on la compare aux splendeurs orthodoxes où souvent le recueillement n'est pas très palpable.

  • Si vous parlez du triste rite "ordinaire" je suis d'accord. Mais la messe solennelle traditionnelle est tout sauf triste. Disons sobre recueillie et digne si on la compare aux splendeurs orthodoxes où souvent le recueillement n'est pas très palpable.

  • Si vous parlez du triste rite "ordinaire" je suis d'accord. Mais la messe solennelle traditionnelle est tout sauf triste. Disons sobre recueillie et digne si on la compare aux splendeurs orthodoxes où souvent le recueillement n'est pas très palpable.

  • Une autre information plus ancienne: En Russie, la forme extraordinaire est également célébrée un dimanche par mois à Saint-Pétersbourg. (Source: Riposte catholique, 16/06/2015)

  • l'abbé L'Haridon la célébrait vraisemblablement tous les jours

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