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Saint Jean-François Régis

Fête « en certains lieux » du saint patron des jésuites de France.

Extrait d’une homélie d’un prêtre de la Famille missionnaire de Notre Dame (du même diocèse) :

Il a mis en application avec zèle et grand courage ce que Jésus disait à ses disciples : partir à la recherche de la brebis égarée et se réjouir de la ramener au bercail.  Dans une France à peine relevée des ruines provoquées par les guerres de religion qui avaient ensanglanté la fin du XVIème siècle, Saint Jean-François Régis est apparu comme un homme providentiel appelé par Dieu à redonner force et courage à tout un peuple abandonné et livré à lui-même.

Il était originaire du Languedoc. Il entra chez les jésuites à l’âge de 19 ans et fut ordonné prêtre en 1630. Il rêvait d’aller avec tant d’autres frères jésuites évangéliser la « Nouvelle-France », mais ses supérieurs le désignèrent pour répondre à la demande de Mgr Louis-François de La Baume de Suze, évêque de Viviers, qui entreprenait la reconstruction spirituelle de son diocèse après les ravages causés par les guerres de religion. Pendant 6 ans, il va parcourir les montagnes du Vivarais, des Cévennes et du Velay, surtout en hiver afin d’approcher les paysans libérés des travaux des champs pour leur annoncer la Bonne Nouvelle. Ses talents de pédagogue et de catéchiste attiraient les foules. Il se donna tout entier pour redresser les consciences et dissiper les confusions en rappelant la doctrine catholique purifiée des erreurs protestantes. Il le fit par des paroles toutes simples mais aussi par ses actes et sa vie tout ordinaire mais pleine de foi et d’ardeur spécialement pour l’eucharistie. Sa fidélité au magistère et à l’évangile lui valut bien des calomnies. Par la simplicité de sa parole et par sa charité sans limite, il atteignait le cœur des petits et des humbles. Au Puy, il multiplia les œuvres caritatives, visitant les hôpitaux et les prisons, organisant l’ «œuvre du bouillon», sorte de soupe populaire ou créant encore un refuge pour les prostituées repenties, prenant aussi la défense des dentellières. En moins de dix ans de ministère, il réussit, grâce à Dieu, à ramener au Christ une foule immense d’hommes, de femmes et d’enfants de tous âges et de toutes conditions. Fin décembre 1640, malgré une violente tempête de neige, il se met en route pour Lalouvesc. Comme à son habitude, il se donne sans compter à toutes les familles des hameaux de l’Ardèche profonde, passant des heures dans l’église glaciale pour écouter, réconcilier, donner les sacrements. Il contracte ainsi une pneumonie et meurt le 31 décembre 1640 à l’âge de 43 ans.

St Jean-François Régis a été un véritable fils de Saint Ignace et un émule de Saint François Xavier, œuvrant à la plus grande gloire de Dieu, n’hésitant pas pour cela à renoncer à ses désirs et à sa volonté propre, en cultivant au plus haut degré une grande disponibilité, une humilité exemplaire et une grande simplicité.

Le prêtre ajoute :

Il y a un lien fort entre notre Famille Missionnaire et Saint Jean-François Régis. Notre Mère disait qu’elle devait sa conversion en partie à Saint Jean-François Régis. Le Père a donné à Augusta Bernard la responsabilité de l’Equipe Notre-Dame des Neiges, le 16 juin 1945. Le 16 juin 1948, le Père prêchait à Péreyres, pour la fête de Saint Régis. Il eut en cette petite église, en cette Fête de St Jean-François Régis, l’inspiration de venir faire avec Mère Marie-Augusta puis avec l’Equipe la retraite d’été en cette paroisse. Cette retraite de l’été 1948, en ce lieu sanctifié par cet apôtre missionnaire, a été très importante pour notre Communauté. L’Equipe Notre-Dame des Neiges, disait le Père à la fin de sa vie, est devenue après cette retraite la Famille Domini.

Rappelons que la Famille missionnaire de Notre-Dame est actuellement victime d’une persécution et même d’une occupation de zadistes de « l’esprit Charlie ».

Commentaires

  • On remarquera la complicité du pouvoir avec les "zadistes". Ces gaucho-terroristes en veulent à la Famille missionnaire ND de son engagement sans faille contre la culture de mort. La "préfète" vient "négocier" sur place avec les gaucho-terroristes. Quel aveu! Et pourquoi le sinistre de l'intérieur n'est-il pas venu "négocier"? Il faut donner de l'importance à cette poignée de voyous, non? Essayez d'occuper des locaux du planning "familial", vous verrez la différence de traitement.

  • Euh non : la préfète, représentante de l'Etat en Ardèche est en leur faveur c'est à dire en faveur de l'application de la loi

  • @Round, Exact : la préfète de l'Ardèche a demandé l'application de la loi et déclaré qu'il n'y aurait pas de zadistes à St-Pierre-de-Colombier ; elle a fait remarquer que le projet de basilique Notre-Dame des Neiges avait été soigneusement élaboré et bénéficiait de toutes les garanties écologiques. Soyons tous là en décembre pour le pèlerinage annuel !

  • il serait plus facile de comprendre cet échange si on savait de quoi il s'agit, et quel est la lien avec saint Jean-François Régis

  • Il faut juste lire la note en entier, avec les liens, et vous aurez réponse à vos questions. c'est tout simple!

  • j'ai lu la note en entier, et c'est pour ça que j'ai demandé plus d'informations

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