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Paradisi portas

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Antiphonaire de l’abbaye cistercienne de Lubiąż (Leubus), 1295.

℟. Paradísi portas apéruit nobis jejúnii tempus: suscipiámus illud orántes, et deprecántes: * Ut in die resurrectiónis cum Dómino gloriémur.
℣. In ómnibus exhibeámus nosmetípsos sicut Dei minístros in multa patiéntia.
℟. Ut in die resurrectiónis cum Dómino gloriémur.

Le temps du jeûne nous ouvre les portes du paradis : accueillons-le en priant et suppliant, afin qu’au jour de la résurrection nous soyons glorifiés avec le Seigneur.
Montrons-nous en toutes choses comme des ministres de Dieu, par une grande patience. (II Corinthiens 6,4)

Comme il arrive souvent, dans les anciens manuscrits ce répons avait un autre verset, tiré lui aussi de la seconde épître aux Corinthiens (6,2) :

℣. Ecce nunc tempus acceptabile, ecce nunc dies salutis, nemini dantes ullam offensionem.

Voici maintenant le temps favorable, voici maintenant le jour du salut, ne donnons à personne aucune occasion de chute.

Dans l’antiphonaire reproduit ci-dessus, c’est encore un autre verset (6,7) :

℣. Per arma justitiae virtutis Dei, commendamus nosmetipsos in multa patientia.

Par les armes de la justice venant de la puissance de Dieu, rendons-nous nous-mêmes recommandables par une grande endurance.

Enfin,  cet antiphonaire cistercien, comme grosso modo la moitié des anciens manuscrits, a « aperiat » au lieu de « aperuit » : « Que le jeûne nous ouvre les portes de paradis ».

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