Saleem Masih, 22 ans, est mort à l’hôpital de Lahore le 28 février des suites de multiples fractures.
Trois jours auparavant il se lavait dans un réservoir d’eau pour les cultures, appartenant à un influent propriétaire musulman. Un groupe survint qui le tira de là en le traitant de chouhra et en l’accusant de souiller l’eau. (Chouhra est le nom de l’ancienne caste – en fait d’intouchables - dont sont originaires la plupart des chrétiens pakistanais. Les chrétiens étant souvent cantonnés aux plus humbles travaux de nettoyage, et comme ils sont généralement de peau plus foncée, Chouhra a pris le sens de « sale ». Les chrétiens sont sales, a priori, et si ces sales chrétiens se lavent ils souillent l’eau.)
Saleem Masih a été conduit dans un local où il a longuement été torturé avec des câbles électriques et une barre de fer rougie au feu, sur tout le corps. Puis il a été jeté dans un champ. Transporté à l’hôpital il y est mort trois jours plus tard de ses fractures. Son foie et ses reins étaient également éclatés.
Deux musulmans ont été interpellés, puis relâchés. L’un d’eux a aussitôt déclaré que tout chrétien qui oserait retourner sur ce terrain aurait le même sort.
Commentaires
Source ? Référence ?
Le niveau de civilisation de ce pays est effrayant. Il semble par exemple que 95% des chauffeurs routiers pakistanais assument s'adonner à la prostitution infantile, sous prétexte qu'ils sont éloignés de chez eux pendant plusieurs semaines....
Je ne suis pas particulièrement emballé par le Pakistan, mais qu'est-ce que c'est que ces chauffeurs adonnés à la prostitution infantile ? Se déguisent-ils en petites filles ou en petits garçons ? J'avoue que la fée Clochette m'a toujours fait plaisir, surtout quand c'est Ludivine Sagnier qui tient le rôle, mais des chauffeurs routiers pakistanais, en fée Clochette ? Noooonnn ?
J'avais publié ceci en 2010:
Pakistan veut dire : pays des purs. Les purs et durs de l’islam. Le Pakistan est une république islamique où l’homosexualité est un crime.
Or on apprend que dans ce pays 95 % des chauffeurs de poids lourds et d’autocars, qui sont en moyenne 21,5 jours par mois hors de chez eux, considèrent les activités sexuelles comme leur principale distraction pendant leurs temps de repos, dans les dépôts, les terminus, et les stations de bus.
Mais pas n’importe quelle activité sexuelle : de préférence avec de jeunes garçons, de 13 à 22 ans (l’âge moyen est de 16 ans).
Cela a été révélé par un rapport de l’ONG Sahil, intitulé Analyse de la situation de l’exploitation sexuelle commerciale des enfants dans l’industrie du transport au Pakistan.
Le Dr Muhammad Tufail, président du groupe d’enquête, explique que si les relations sexuelles avec des femmes sont elles aussi très fréquentes en ces lieux, les chauffeurs préfèrent les jeunes garçons parce qu’ils coûtent moins cher et qu’ils ne risquent pas de tomber enceintes.
Il affirme que pratiquement tous les jeunes garçons qui servent d’assistants et accompagnent les chauffeurs, s’ils ne sont pas membres de la famille, sont ainsi prostitués. Et les plus âgés de ces assistants exploitent souvent les plus jeunes, nouveaux dans la profession. Il note que ces garçons sont à haut risque de maladies sexuellement transmises, et notamment du sida, car les chauffeurs ne se préoccupent pas de protection, puisqu’il s’agit de garçons.
La violence règne dans ces communautés d’adolescents généralement illettrés, mais l’appât du gain est le plus fort : les assistants peuvent ainsi gagner plus du double de leur salaire.
Une conséquence de ce phénomène est que les camionneurs désertent les autoroutes, qui sont pourtant de niveau international : ils sont plus tranquilles sur les petites routes pour se livrer à leurs occupations…
Le rapport demande instamment au gouvernement de reconnaître officiellement l’exploitation sexuelle de ces garçons, afin de pouvoir la combattre et les protéger.
Il évoque également les autres formes d’« exploitation sexuelle commerciale des enfants » : les « mariages précoces » (mais le Prophète n’en a-t-il pas donné l’exemple ?), le tourisme sexuel, et l’exploitation sexuelle dans les « lieux de pèlerinage » et les écoles...
On peut penser que le rapport a été soigneusement rangé dans un tiroir. Au Pakistan comme ailleurs, on ne se met pas impunément à dos le secteur du transport routier…
J'apprends quelque chose aujourd'hui au sujet du mot "Pakistan".
Comme chacun sait, ce pays est artificiel car normalement c'est une partie de l'Inde qui s'est détachée parce que les Musulmans (ethniquement indiens) refusaient d'être gouvernés par des non-musulmans.
Le mot Pakistan est censé être composé de : PAnjab, Kashmire, balouchISTAN ( PA-K-ISTAN ).
Je trouve intéressant que ça puisse signifier "pays des purs" bien que mal-nommé...S'agirait-il donc d'une coïncidence ou était-ce vraiment voulu ?
Le mot Pakistan a été inventé à… Cambridge par des étudiants musulmans de l’Inde. Le principal militant était Rahmat Ali, qui publia en 1933 Now or never, où il disait :
« Pakistan est un mot commun au persan et à l'urdu. Il est composé de lettres venant des noms de toutes nos patries de l'Asie du Sud qui sont le Penjab, l'Afghanie, le Cachemire, le Sind et le Baloutchistan. Il signifie “le pays des hommes purs”. »
Il est « composé » de lettres (P A K (i) stan) - qui excluent le Bengale - mais il « signifie » en urdu le pays des pur : pak(i)stan.
(Mécontent du Pakistan indépendant, Rahmat Ali est retourné mourir à Cambridge...)