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Au Kansas

Le 29 janvier dernier, les sénateurs du Texas ont adopté par 28 voix (les 28 républicains) contre 12 (les 12 démocrates) un amendement constitutionnel précisant qu’il n’existe pas de droit constitutionnel à l’avortement et que c’est au peuple de réglementer l’avortement par le biais de ses élus.

Cet amendement vise à renverser la jurisprudence de la cour suprême de l’Etat. Suite à la promulgation de la loi interdisant l’avortement par démembrement, en 2015, la contestation était allée jusqu’à la cour suprême, laquelle avait tranché, en avril 2019, que lorsque la constitution évoque « les droits inaliénables de l’homme qui sont la vie, la liberté, et la poursuite du bonheur », elle « protège le droit de la femme de décider si elle poursuit sa grossesse ». Sic.

L’amendement doit aller maintenant devant les députés, et pour être adopté il doit l’être également à une majorité des deux tiers, donc par 84 élus. Il se trouve qu’il y a exactement 84 républicains, mais à la différence de ce qui s’est passé au sénat il est quasiment certain qu’ils ne voteront pas tous pour l’amendement. Il reste à espérer que certains démocrates rejoignent le camp pro-vie.

 

Addendum. Le vote a eu lieu ce 7 février. Il a manqué quatre voix...

(Inutile de me rappeler que ce n’est pas non plus aux élus de décider de l’avortement. Nous sommes ici dans une bataille juridico-politique et non au catéchisme.)

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