Martyrologe :
« A Mutala en Cappadoce, saint Sabbas abbé ; en Palestine, il fut, par la sainteté de sa vie, d’une grande édification, il combattit sans relâche pour la foi orthodoxe contre les adversaires du concile de Chalcédoine. »
Dom Guéranger note que saint Sabbas est « le seul personnage de l’Ordre monastique dont l’Église fasse mention en ses Offices dans tout le cours de l’Avent ».
Mais ce n’a toujours été qu’une mémoire. Le cardinal Schuster précise : « En Occident, la dévotion envers saint Sabbas demeura à peu près localisée à Rome ; les latins n’ont jamais attribué beaucoup d’importance à cette grande figure du monachisme, à qui pourtant les Orientaux donnent les titres de “plein de l’Esprit de Dieu, le sanctifié, l’habitant de la Cité sainte, l’étoile du désert, le patriarche des moines”. »
Dès l’âge de huit ans Sabbas se fit moine, dans le monastère de Flavien l’évêque d’Antioche. A 17 ans il reçut la tonsure. Il vécut la vie cénobitique jusqu’à 30 ans puis se fit ermite. Comme de nombreux disciples venaient à lui il fonda en 484 le monastère qui porte son nom dans la vallée du Cédron, au sud de Jérusalem. Puis il en fonda d’autres. Il mourut à plus de 90 ans. Son corps fut enlevé par les Croisés et transporté en l’église Saint-Antoine de Venise. Paul VI le rendit à son monastère.
Saint Sabbas est connu non seulement comme un grand fondateur de monastères et un vaillant défenseur de l’orthodoxie contre le monophysisme et l’origénisme, mais aussi comme l’auteur du Typikon qui, fondu avec celui de la Grande Eglise de Constantinople, a réglé l’office divin byzantin jusqu’à nos jours.
Commentaires
Quelle merveille ce monsatère! Il est en parfait accord avec ce paysage aride et spirituel, ça doit être un rêve de pouvoir faire un séjour spirituel dans un tel endroit.
Ah si j'étais un homme...
Photos bouleversantes !
Du fond du gouffre prier le Ciel, au coeur du désert prier la source de vie.