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Authentique, hélas

Pour ceux qui n’auraient pas le loisir de suivre le passionnant synode sur l’Amazonie, voici de brefs extraits du compte rendu officiel de la 9e congrégation générale. Je me suis permis tout de même de mettre en gras ce qui me paraît le plus important. Il y en a manifestement qui en ont pété un.

Le synode est un Kairos, un temps de grâce: l'Église écoute, dans une attitude empathique et marche aux côtés des peuples de la forêt. Ces périphéries géographiques et existentielles ont reçu le don de contempler quotidiennement le «Fiat», la première parole de Dieu. La création est en fait une Bible verte qui révèle le Créateur et l'engagement écologique trouve son fondement le plus profond dans la célébration des sacrements.

L'Amazonie est un monde multiethnique, multiculturel et multireligieux où de nombreuses semences de la Parole ont déjà pris racine et portent leurs fruits. Il est souhaitable de créer un écosystème de communication ecclésiale panamazonien qui reflète l'interconnexion de l'humanité entière. L'idée est de tisser non pas tant un réseau de câbles qu'un réseau de personnes humaines.

Sous l'action de l'Esprit, cum Petrus et sub Petrus (sic !), l'Église est donc invitée à se convertir à une perspective amazonienne et à entreprendre sans crainte un discernement et une réflexion sur le thème du sacerdoce, en écoutant aussi l'hypothèse de l'ordination des hommes mariés, sans jamais diluer la valeur du célibat. Nous devons toujours garder à l'esprit la tragédie des populations qui ne peuvent pas célébrer l'Eucharistie faute de prêtres ou qui ne reçoivent le Corps du Christ qu'une ou deux fois par an. Une réflexion sur une éventuelle mise à jour de la Lettre apostolique Ministeria Quaedam de saint Paul VI a par exemple été suggérée. Il a également été proposé d'introduire des diacres et diaconesses permanents indigènes qui, par le ministère de la Parole, aideraient les populations locales à une meilleure compréhension des textes sacrés.

Commentaires

  • Visiblement, il y en a eu de "belles" avec la « Messe pour la Terre sans maux ». Si on pouvait avoir des photos... ça pue le blasphème, là :

    http://www.benoit-et-moi.fr/2020/2019/10/14/synode-parallele-rites-tribaux-a-leglise/

  • Quant au texte ci-dessus, c'est en gloubi-boulga ?

  • En langage pas très catholique, disons...

  • Ce n'est pas l'ensemble des textes (officiels) de ce synode qui sont en globi-boulga, c'est l'ensemble de la pensée qui est particulièrement confuse et vide de sens et constituée d'une pensée conformiste et incompréhensible, utilisant des concepts émotionnellement dragueurs.

  • - Notre Pape François qui nous invite à l'ouverture aux autres et nous pousse à sortir de notre zone de confort...
    Voilà la phrase dite dimanche au cours de l'homélie. Dans le monsatère de rite extraordinaire où je vais.
    Donc, ceux qui pourraient réagir ne le feront jamais...

  • Ils ont bien trop peur d'être traités comme la communauté des Saints Apôtres en Belgique: dissolution immédiate et sans appel de la communauté, avec interdiction de la reconstruire ailleurs ou sous une autre forme. Ordre direct de François suivi sans discussion par les serviles évêques papolâtres.

  • "Il est souhaitable de créer un écosystème de communication ecclésiale panamazonien qui reflète l'interconnexion de l'humanité entière. L'idée est de tisser non pas tant un réseau de câbles qu'un réseau de personnes humaines."
    Cette novlangue pseudo-savante, essentiellement usitée pour pallier l'absence de tout contenu conceptuel, est très répandue chez les intellectuels officiels, du professeur des écoles à l'inspecteur général en philosophie (qui manie un vocabulaire plus abscons). C'est inepte, mais traduisible :
    "La néo-Eglise mondialiste et panthéiste pense avoir donné suffisamment de garanties de son renoncement à ses dogmes et à ses principes pour être sympathique aux Bibaros et autres Arumbayas."
    On peut noter que le réseau de câbles serait mieux amené sans l'adverbe "tant" qui laisse entendre qu'on pourrait peut-être, après tout, en tirer un à travers la forêt, soit pour attraper les tapirs, soit pour piéger de jeunes vierges des deux sexes à l'usage des viri probati...

  • On lui dit merci quand, a sa sainteté des favelas?
    Où il n'a jamais mis les pieds mais peu importe
    La légende est si belle

  • "Du" Bergoglio dans le texte :
    https://www.youtube.com/watch?v=HzRF2622m9A&list=PL02ZeURGLHE2zM8_LO-9CZ0LVR7wpFOuY&index=12

  • Sous l'action de l'Esprit, cum Petrus et sub Petrus (sic !), l'Église est donc invitée à se convertir à une perspective amazonienne.

    Ah bon, je croyais naïvement que le Saint Esprit devait nous rappeler toutes les Paroles de Notre Seigneur et nous sanctifier.

    A noter que l'adjectif saint a disparu, c'est très révélateur !

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