La Pologne étant un pays qui nécessite une particulière surveillance lors des élections, l’OSCE y avait dépêché une équipe pour les législatives de dimanche. Voici le commentaire de Jan Petersen, le chef de la délégation, en attendant le rapport officiel :
« Ces élections ont été bien organisées en amont du vote, mais si les électeurs se rendant dans l'isoloir disposaient de nombreuses options, leur capacité à faire un choix éclairé a été sapée par le manque d'impartialité des médias, en particulier du radiodiffuseur public. Le recours à la rhétorique discriminatoire par un certain nombre de personnalités politiques de premier plan est une source de grave préoccupation dans une société démocratique. »
L’OSCE précise :
« D’une façon générale, l'environnement de la campagne a été très polarisé et est devenu de plus en plus négatif, tandis que les messages de campagne contenant des discours nationalistes et homophobes suscitaient un sentiment de menace. »
Et donc, menacés par un discours homophobe et nationaliste, les électeurs tétanisés ont voté pour le parti qui tient ces discours. Bien sûr.
Commentaires
Je ne sais pas vous, mais j'aimerais bien savoir ce que les gens du bidule OSCE avaient pondu pour un certain "tour infernal"... parce que là, il y aurait eu matière!
Il n'y avait pas eu d'observateurs de l'OSCE. Il n'y en a que pour les "élections" (?) dans les infâmes dictatures.
Vous n'étiez pas majeur, mais vous faites sans doute allusion à l'ouvrage éponyme de l'auteur de ce blog.
Jean-Marie n'aurait donc pas fait plus de voix au second tour? Ou bien c'est au matraquage médiatique que vous faites allusion?
Dans l'histoire politique française, ce second tour était nécessaire pour manifester synthétiquement l'oeuvre de Chirac et de ses affidés mediatiques: le cordon sanitaire ou front républicain. Bilan grandiose s'il en est...