Graduel dit des Séquences de Notker, Einsiedeln, Xe siècle.
Benedícite Dóminum, omnes Angeli ejus : poténtes virtúte, qui fácitis verbum ejus, ad audiéndam vocem sermónum ejus.
Benedic, ánima mea. Dómino : et ómnia, quæ intra me sunt, nómini sancto ejus.
Bénissez le Seigneur, tous ses Anges, qui êtes puissants et forts ; qui exécutez sa parole, pour obéir à la voix de ses dispositions.
Mon âme, bénis le Seigneur, et que tout ce qui est au dedans de moi bénisse son saint Nom.
Il n’y a pas grand chose à dire de l’introït de cette fête, qui est d’une joie claire et déliée. Il a toutefois une particularité, c’est qu’il commence comme l’intonation d’un psaume, et tous les morceaux de phrases commencent ainsi, avec quelques variations, jusqu’à l’épanouissement de « vocem sermonum ejus » : la voix des paroles de Dieu, que les anges psalmodient avec les hommes.
Par les moines de Saint-Wandrille en 1966:
Commentaires
En cette fête de l'un des saints patrons guerriers de la France (très anti-migrants, saint Michel !), j'ai assisté à la messe à Ars-sur-Formans, où Monsieur le Curé nous a parlé... des migrants. Il y avait tant à dire sur l'évangile du jour, sur le pauvre Lazare qui, même ressuscité d'entre les morts, ne serait pas écouté de ceux qui n'ont pas écouté Moïse et les prophètes... Mais non, les migrants... Et une diatribe sur nous, les pays riches, affalés, bouffis, avachis (je ne sais plus...) dans des divans baudelairiens, et qui n'accueillons pas assez les (de ?) migrants. Tu parles, Charles ! Et puis, par là-dessus, entre deux flagorneries pour pope Frankie, une belle prière universelle, sur les migrants bien sûr, mais aussi sur la PMA et sur l'accueil (un mot difficile à éviter) de la "différence". Enfer et damnation ! Et pas un mot pour saint Chirac-du-droit-des-femmes-à-tuer-les-enfants-à-naître ! Dommage, c'eût été la totale !
Saint Jean-Marie, réveille-toi, ils sont devenus fous.