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Nés vivants et dépecés

Les députés de Caroline du Nord ont voté lundi (65 contre 46) une proposition de loi sénatoriale imposant aux médecins et infirmières de soigner les bébés nés vivants après un avortement tardif, comme tout nouveau-né, sous peine de sanctions pénales. Les sénateurs ont voté le texte hier (28-19). Mais un porte-parole du gouverneur (démocrate) a laissé entendre que celui-ci ne la signerait pas : « Cette législation inutile criminaliserait les médecins pour une pratique qui n'existe tout simplement pas. » Sic.

Deux textes similaires sont actuellement discutés par les parlementaires du Texas. Le texte sénatorial a été adopté la semaine dernière par 21 sénateurs contre 10, le texte des députés hier par 93 contre… 1 (et 50 abstentions).

Contrairement à ce que prétend le porte-parole du gouverneur de Caroline du Nord, c’est une pratique qui existe, ou en tout cas qui existait lorsque le Center for Medical Progress avait diffusé des vidéos montrant que le Planning familial faisait commerce de membres et de tissus de bébés avortés, et dans certains cas prélevés sur des fœtus nés vivants. Le scandale avait conduit à la création de deux commissions d’enquête du Congrès des Etats-Unis, qui avaient confirmé les choses. Quelques poursuites judiciaires avaient été lancées, dont une contre un médecin spécialiste des « avortements tardifs » et soupçonné d’avoir tué des bébés nés vivants.

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