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4e dimanche de carême

L’offertoire de la messe de ce jour est le seul chant propre qui n’évoque pas Jérusalem. C’est du moins ce qu’on voit dans les livres depuis saint Pie V. En réalité, cet offertoire – comme tant d’autres - a été amputé de ses versets. Dans les livres du moyen âge il a trois versets, et le dernier se termine sur Jerusalem (comme le psaume 134 d’où tout le texte est repris).

D’autre part, la somptueuse mise en scène de « Laudate » laisse prévoir des mélismes développés, or la suite est très sobre et s’inscrit dans un faible ambitus. Au début de la troisième phrase, « Omnia » paraît vouloir commencer un développement plus brillant, et on se retrouve dans la même configuration que précédemment. « C’est un chant calme, dit dom Johner, une prière joyeuse d’action de grâce pour la bonté de Dieu qui s’est manifestée dans le miracle de la multiplication des pains (évangile) et le miracle de l’eucharistie qui s’accomplit continuellement. »

Mais les amorces de vocalises annoncent en fait la vocalise finale, sur… Jerusalem, qui est très développée comme on peut le voir sur ce graduel de Saint-Gall, ou celui de Porrentruy (au-dessus du trait rouge), et dans la transcription d’Anton Stingl :

Screenshot_2019-03-30 e-codices – Bibliothèque virtuelle des manuscrits en Suisse.pngScreenshot_2019-03-30 e-codices – Virtual Manuscript Library of Switzerland.png

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Par les moines d’En-Calcat, en 1956 (sans les versets, hélas) :


podcast

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Laudate Dominum quia benignus est :
psallite nomini eius, quoniam suavis est :
omnia quaecumque voluit, fecit in caelo et in terra.

Louez le Seigneur, car il est bienveillant :
psalmodiez pour son nom, car il est doux :
tout ce qu’il a voulu, il l’a fait, au ciel et sur la terre.

Vers.  1

Qui statis in domo Domini,
in atriis domus Dei nostri:
quia ego cognovi, quod magnus est Dominus
et Deus noster prae omnibus diis.

Vous qui vous tenez dans la maison du Seigneur,
dans les parvis de la maison de notre Dieu :
car moi, j’ai reconnu que le Seigneur est grand,
et que notre Dieu est au-dessus de tous les dieux.

Vers.  2

Domine, nomen tuum in aeternum
et memoriale tuum in saecula saeculorum:
judicabit Dominus populum suum
et in servis suis consolabitur.

Seigneur, votre nom subsiste éternellement :
Seigneur, votre souvenir s’étend pour les siècles des siècles :
le Seigneur jugera son peuple,
et en ses serviteurs, il sera consolé.

Vers.  3

Qui timetis Dominum benedicite eum:
benedictus Dominus ex Sion,
qui habitat in Jerusalem.

Vous qui craignez le Seigneur, bénissez-le :
béni soit le Seigneur depuis Sion,
lui qui habite dans Jérusalem.

La liturgie de ce dimanche.

L'introït.

Le trait.

L'évangile.

Le dimanche de la rose.

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