Tandis que le Kenya a intimé l’ordre à Marie Stopes de cesser de pratiquer des avortements dans ses cliniques, le Niger vient quant à lui de fermer deux cliniques de la même organisation, à Niamey et à Maradi, puisqu’une enquête a conclu que des avortements y sont pratiqués alors que l’avortement est interdit au Niger sauf cas de danger de mort pour la mère. Et une enquête est en cours pour identifier les « complices ».
Marie Stopes International opère au Niger depuis 2014, officiellement pour la contraception et des conseils de grossesse. Les deux avortoirs avaient été ouverts en 2016.
LifeSiteNews rappelle que Marie Stopes a dû fermer nombre de ses avortoirs en Afrique depuis que Donald Trump a rétabli la « politique de Mexico » qui interdit le financement public d’organisations internationales qui promeuvent l’avortement. Laquelle « politique de Mexico » (appelée ainsi parce qu’elle avait été instituée par Ronald Reagan lors de la Conférence des Nations Unies sur la population et le développement, tenue à Mexico en 1984), a aujourd’hui un nom : « Protecting Life in Global Health Assistance », protéger la vie au sein d’une assistance globale à la santé.
Il y a six mois, Marie Stopes avait déjà dû arrêter 22 de ses 62 programmes de Madagascar, 17 des 35 en Ouganda, et… 600 de ses 1.200 (sic) au Zimbabwe. La Fédération internationale du Planning familial avait dû fermer 22 établissements en Afrique noire, et les deux groupes avaient l’intention d’en fermer d’autres au Togo, en Ethiopie, en Côte d’Ivoire et au Burkina Faso.