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Ça continue

François a nommé secrétaire adjoint de la congrégation pour la doctrine de la foi Mgr Charles Scicluna, archevêque de Malte. Il a reçu sa récompense.

Rappelons que les (deux) évêques de Malte ont été les premiers à déclarer ouvertement que Amoris laetitia permettait de donner la communion aux divorcés soi-disant remariés, dans un texte salué par l’Osservatore romano (et les prêtres de Malte ont l’obligation d’obtempérer) :

« Si, au terme du processus de discernement, entrepris avec ‘’humilité, discrétion, amour de l’Église et de son enseignement, dans la recherche sincère de la volonté de Dieu et avec le désir de parvenir à y répondre de façon plus parfaite”, une personne séparée ou divorcée vivant une nouvelle relation en arrive, avec une conscience informée et éclairée, à comprendre et croire qu’il ou elle est en paix avec Dieu, il ou elle ne peut être exclu de la participation aux sacrements de réconciliation et de l’Eucharistie. »

Commentaires

  • « Que l'Homme ne sépare donc pas ce que Dieu a uni » (Mt 19:6).
    Ce qui est contraire à l'enseignement du Christ c'est bien la séparation. C'est dès la séparation, et avant même le divorce, qu'il faut avoir une démarche de conversion.
    Dans cette inertie actuelle, les « conjoints séparés » ne font pas l’objet d’un traitement ecclésial particulier, et sont toujours considérés comme mariés – mais où est le soutien de la communauté chrétienne à leur couple en danger ? Les « séparés définitifs » que sont les divorcés ne sont pas distingués des séparés, et sont toujours considérés comme mariés – mais que devient alors leur vocation propre, le chemin de sainteté conjugal ?
    Mais quand ces divorcés se remarient, il n’est plus possible de détourner le regard. Et certains crient alors au scandale ? Que ne l’ont-ils pas fait plus tôt ? Le problème ne se situe pas dans le remariage des divorcés, objet de débats et de « scandale public », mais en amont, dans le non-accompagnement spécifique des séparations, hélas invisible.

  • " Le problème ne se situe pas dans le remariage des divorcés, objet de débats et de « scandale public »"

    Si cela n'est pas un problème pour vous, c'est que vous avez abandonné l'enseignement du Christ et de son Eglise, le salut des âmes est bien la priorité, et non le confort social.
    L'Eglise n'est pas une organisation de conformisme social et d'hédonisme païen.

  • Précisément, c'est bien le salut des âmes qui est la priorité ; et accepter une séparation n'est pas conforme à l'enseignement bien explicite du Christ. Pourquoi alors, quand le Christ demande de ne pas séparer, l'Eglise reste-t-elle indifférente aux séparations? C'est pourtant ça le péché radical vis-à-vis de la sainteté du mariage.

  • On peut supposer que ce Mgr Scicluna sera spécialement en charge des plaintes déposées contre des prêtres ou évêques dans le cadre des abus.

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