Omnípotens sempitérne Deus, qui dispositióne mirábili infírma mundi éligis, ut fórtia quæque confúndas : concéde propítius humilitáti nostræ ; ut, piis beáti Dídaci Confessóris tui précibus, ad perénnem in cælis glóriam sublimári mereámur. Per Dóminum nostrum.
Dieu tout-puissant et éternel qui, par une disposition admirable, faites choix de ce qui est faible en ce monde pour confondre ce qui est fort ; daignez accorder à notre humilité que par les pieuses prières du bienheureux Diego , votre Confesseur, nous méritions d’être élevés à la gloire éternelle des cieux. »
C’est la demande que l’Église fait monter vers le Seigneur à toutes les heures liturgiques de cette fête qui est la vôtre, ô Diego. Appuyez ses supplications ; votre crédit est grand près de Celui que vous suivîtes avec tant d’amour dans la voie de l’humilité et de la pauvreté volontaire. Voie royale en toute vérité, puisque c’est elle qui vous amène aujourd’hui à ce trône dont l’éclat fait pâlir tous les trônes de la terre. Même ici-bas, combien à cette heure votre humaine renommée dépasse celle de tant de vos contemporains non moins oubliés qu’ils furent illustres un jour ! C’est la sainteté qui distribue les seules couronnes durables pour les siècles présents comme pour les éternels ; car c’est en Dieu qu’est le dernier mot comme la suprême raison de toute gloire, de même qu’en lui est le principe de la seule vraie félicité pour cette vie et pour l’autre. Puissions-nous tous, à votre exemple et par votre aide, ô Diego, en faire la bienheureuse expérience.
L’Année liturgique
San Diego de Alcalá par Zurbaran, 1653.