Modeste contribution au nouveau culte. (Ce n’est qu’un début. Car si Mgr Romero a été "récupéré" - de son plein gré - le processus de canonisation d’authentiques adeptes et acteurs de la théologie marxiste de la libération est en cours.)
S’ils me tuent je ressusciterai dans la lutte de mon peuple
"Ce que nous devons avant tout sauver, c’est le processus de libération de notre peuple. Les gens se sont engagés dans un processus qui a déjà coûté beaucoup de sang et ne peut être perdu. Mgr Romero d'Amérique"
Une salle de réunion de Front Farabundo Martí de libération nationale (FMLN).
"Le cri de libération de ce peuple est un cri qui s'élève à Dieu et que rien ni personne ne peut empêcher." (Mgr Romero, 27 janvier 1980) - avec le sigle du FMLN.
Commentaires
La récupération ou l'instrumentalisation est une chose, mais qu'en est-il de la possible distorsion ? Que pensez-vous de cet article ? Entre autres choses, on y lit :
"For many of the progressive Catholics who love Archbishop Romero, Opus Dei represents everything they dislike about conservative Catholicism. It just so happens that Romero had a very close relationship with this movement, which in Latin America and Spain is often associated with the political right. Romero was an admirer of Opus Dei founder St. Josemaría Escrivá, whom he met in 1955. Meanwhile, his confessor, the Spanish born Fernando Sáenz Lacalle, was a member of the prelature. Oscar Romero remained close to the movement literally up to the very end: he attended an Opus Dei meeting for priests on the very day he was killed."
Curieux, non ?
https://www.catholicworldreport.com/2018/10/13/three-common-myths-about-archbishop-oscar-romero/
https://opusdei.org/en/article/archbishop-romeros-last-day-on-earth/
Il y a beaucoup de gens qui restent attachés à d'anciennes amitiés alors qu'ils ont changé. Vous verrez quand vous serez vieux...
Ce que tout le monde peut constater est que les "homélies" de Mgr Romero étaient des discours politiques. J'ai déjà fait remarquer le contraste avec le. Popieluszko, qui était pourtant "politique", lui aussi, mais dont le discours était toujours profondément spirituel. Mais lui était anticommuniste...
Ce qui paraît raisonnable de penser (à vue humaine) c'est que Mgr Romero n'a pas été tué en haine de la foi (donc foi catholique) mais a été assassiné pour des raisons politiques, dans un pays en guerre civile. Ses tueurs, contrairement aux communistes, ne faisaient pas la guerre à la religion catholique. Et qu'il ait connu et admiré l'Opus Dei et son fondateur, ne change rien au problème de cette décision qui apporte plus de questions qu'elle n'en résout et qui semble plus propice à la division entre catholiques qu'au rassemblement,
Mais qui suis-je pour penser?
Jeanne d'Arc est bien morte en martyre, condamnée au bûcher comme hérétique, par un tribunal ecclésiastique.
Eh non.
die 30 maii
SANCTÆ IOANNÆ DE ARC
Virginis
PATRONÆ SECUNDARIÆ GALLIÆ
II classis
Merci pour toutes ces précisions. Même pour Charles de foucauld, il me semble que la question de son martyre reste discutée (même s'il a été tué par des musulmans).
Mgr Romero et Che Guevara sur le même mur ?
Quoi d'étonnant? Monseigneur Romero soutenait le terrorisme communiste des FMLN.
L'un "canonisé" par les agents de la subversion dans l'Eglise, l'autre par les "élites" gauchardes occidentales.
Et maintenant que l'on sait que des tueurs du FMLN et autres guérillas étaient derrière certains des massacres sous "fausse-bannière" attribués aux "escadrons de la mort", pour discréditer le gouvernement.et sont aujourd'hui députés au Parlement San Salvadorien, on croit rêver. Sans parler des règlements de compte internes aux guérillas dans la grande tradition bolchevique et que la presse occidentale attribuait à l'armée.légale. Les bolchéviques sont des spécialistes de la guerre civile, de la propagande et de l'intox.
Pour Jeanne d'Arc, l'Eglise s'est donné le temps de la réflexion, 1909 pour la béatification et 1920 pou la canonisation, alors même que Rome l'avait réhabilitée vingt cinq ans après sa mort et après une révision du procès.
Le temps de l'Eglise ne doit pas être forcément celui du monde. Mais malheureusement cette sagesse semble bien oubliée aujourd'hui...