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Saint Barthélémy

L’introït de la messe est celui de la messe d’autres apôtres, et on l’attribue habituellement à celle de saint André, parce que c’est là que se trouve la partition dans le Liber usualis – du fait que c’est la première fête de l’année qui utilise cet introït.

Au moyen âge on le trouvait dans de très diverses messes d’apôtres et d’évangélistes, et de communs des apôtres. On pouvait le trouver aussi spécifiquement pour la fête de saint Barthélémy, comme on peut le voir dans le graduel de Saint-Vaast d’Arras (XIe siècle, bibliothèque municipale de Cambrai) :

Screenshot_2018-08-23 BVMM - CAMBRAI, Bibliothèque municipale, 0075 (0076), f 111v - 112.png

Cet introït est une exclamation d’admiration pour les amis de Dieu, que nous honorons en ce jour (honorati, c’est le sommet de la mélodie) et qui ont grande puissance et affermie (autre sommet). La joie s’allie à la solennité, et tout cela reste très simple et très uni. Dom Johner fait remarquer que la formule initiale : do ré fa sol, se retrouve pas moins de trois fois dans cette brève mélodie, mais de façon si discrète qu’on ne le remarque pas.

Le verset est comme il convient le premier verset du psaume dont l’antienne a été tirée (138). C’est l’apôtre qui parle de ses épreuves et de son salut.

Par les moines de Solesmes, sous la direction de dom Jean Claire (après la réforme liturgique comme le montre l’absence de la doxologie) :

Mihi autem nimis honoráti sunt amíci tui, Deus : nimis confortátus est principátus eórum.
Dómine, probásti me et cognovísti me : tu cognovísti sessiónem meam et resurrectiónem meam.

Pour moi vos amis ont été plus qu’honorés, ô Dieu ; leur dignité de princes de l’Église a été puissamment établie.
Seigneur, vous m’avez éprouvé et vous m’avez connu ; vous avez connu mon entrée dans le repos et ma résurrection future.

 

Commentaires

  • La traduction est digne du Solesmes le plus compassé...

    En réalité, le texte dit : L'honneur reçu par tes amis, c'est trop, mon Dieu ! Leur pouvoir de commander (leur primauté), a été trop renforcé !

    Où l'on voit que les expressions "too much", "c'est trop bien", etc. sont dans la tradition des langues indo-européennes (et hébreue ? je ne sais...)

    que viennent faire ici les cardinaux princes de l'Eglise !!!

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