Icône grecque, 1600, musée Benaki, Athènes. (Très haute définition ici.)
Doxastikon des matines dans la liturgie byzantine, par Démosthène Païkopoulos.
Δόξα πατρὶ καὶ υἱῷ καὶ ἁγίῳ πνεύματι.
Παρέλαβεν ὁ Χριστός, τὸν Πέτρον καὶ Ἰάκωβον καὶ Ἰωάννην, εἰς ὄρος ὑψηλὸν κατ' ἰδίαν, καὶ μετεμορφώθη ἔμπροσθεν αὐτῶν, καὶ ἔλαμψε τὸ πρόσωπον αὐτοῦ ὡς ὁ ἥλιος, τὰ δὲ ἱμάτια αὐτοῦ, ἐγένετο λευκὰ ὡς τὸ φῶς. Καὶ ὤφθησαν Μωϋσῆς καὶ Ἠλίας μετ' αὐτοῦ συλλαλοῦντες, καὶ νεφέλη φωτεινὴ ἐπεσκίασεν αὐτούς, καὶ ἰδοὺ φωνὴ ἐκ τῆς νεφέλης λέγουσα· Οὗτός ἐστιν ὁ Υἱός μου ὁ ἀγαπητός, ἐν ᾧ ηὐδόκησᾳ, αὐτοῦ ἀκούετε.
Gloire au Père, au Fils et au Saint-Esprit.
Le Christ prit à part avec lui sur une haute montagne Pierre, Jacques et Jean et fut transfiguré en leur présence. Son visage brilla comme soleil et ses vêtements furent blancs plus que neige ; alors apparurent Moïse et Elie qui s'entretenaient avec lui ; puis la nuée lumineuse les recouvrit et une voix se fit entendre dans la nue: Celui-ci est mon Fils bien-aimé en qui j'ai mis ma complaisance, écoutez-le.
Translittération pour pouvoir suivre le chant si l’on ne lit pas le grec :
Doxa Patri kai Yio kai ayio Pnevmati.
Parélaven o Christos, ton Petron kai Iakovon kai Ioannin, is oros ypsilon [montagne haute] kat' idian, kai métémorfothi émbrosthen afton, kai élampsé to prosopon aftou os o ilios, ta dé imatia aftou, eguéneto lefka os to fos. Kai ofthisan Moÿsis kai Ilias met' aftou syllaloundès, kai néféli fotini épéskiasen aftous, kai idou foni ek tis néfélis légousa: Outos estin o Yios mou o agapitos, en o ivdokisa, aftou akouete.
Commentaires
Merci, cher Monsieur, d'avoir mis en ligne ce beau doxastikon. Puis-je, de mon côté, vous indiquer quelques corrections à apporter à la translittération : écrire "ké" (passim) ; "Yio" et non "Ayo" (l. 1) ; "pnevmati" et non "pnefmati" (l. 1). Bien à vous, F. T.
Merci de me signaler la faute d'inattention Ayo.
Mais pourquoi écrire ké quand on peut lire kai? (Dans le livret de Saint Julien le Pauvre, c'est bien kai.)
Pour pnefmati j'ai suivi Google qui l'écrit comme afti. Mais le v convient mieux, encore que la différence entre afti et pevmati soit très minime...
Bien sûr, on peut, du moins pour les lecteurs francophones, écrire "kai" : la translittération "ké", largement adoptée, a l'avantage d'éviter le risque de prononcer - à l'ancienne - "kaï". Puis-je ajouter qu'il faut translittérer "embrosthen" (l. 4) et non "emprosthen" : après "n" et "m", "p" et "t" se sonorisent respectivement en "b" et "d" (cf. "syllaloundes", l. 6-7). Cordialement, F. T.
Oui, embrosthen. Merci.
J'ai fait cette translittération pour ceux qui veulent suivre le chant. Ils ne peuvent donc pas confondre kai et kaï.