Les antiennes de communion sont souvent assez simples et ressemblent aux antiennes de l’office, qui introduisent les psaumes. Au point que cela fait souvent bizarre quand à la communion on entend l’antienne et que ne suit pas le psaume que cette antienne appelle si manifestement. Certaines antiennes de communion sont cependant élaborées comme des pièces à part entière, et certaines sont très belles. C’est le cas de celle de la Vigile des saints Pierre et Paul. Elle est très ancienne, plus ancienne que la messe de la fête : il faut se souvenir qu’aux premiers siècles l’office de la vigile durait toute la nuit et se terminait par la messe. C’est donc au point du jour qu’on chantait cette magnifique antienne, qui était donc celle de la fête… La voici par les moines de Solesmes sous la direction de dom Gajard en 1963 :
Simon Joánnis, díligis me plus his ? Dómine, tu ómnia nosti : tu scis, Dómine, quia amo te.
Simon, fils de Jean, m’aimes-tu plus que ceux-ci ? Seigneur, vous savez toutes choses : vous savez que je vous aime.