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Jeudi de Pentecôte

Les antiennes du Benedictus (le cantique de Zacharie, chanté aux laudes) indiquent souvent l’accent particulier de la liturgie du jour. Voici celles de la semaine de la Pentecôte, avec un bref commentaire.

 

Dimanche

Accípite Spíritum Sanctum : quorum remiséritis peccáta, remittúntur eis, allelúia.

Recevez l’Esprit-Saint : ceux à qui vous remettrez les péchés, ils leur seront remis, alléluia.

L’antienne du Benedictus est très souvent prise dans l’évangile du jour. Ce n’est pas le cas en ce jour de la Pentecôte. L’antienne est prise de l’évangile du premier dimanche après Pâques, où Jésus ressuscité, le soir même de sa résurrection, confère le Saint-Esprit aux apôtres : lien direct entre Pâques et la Pentecôte.

 

Lundi

Sic Deus diléxit mundum, ut Fílium suum unigénitum daret : ut omnis, qui credit in ipsum, non péreat, sed hábeat vitam ætérnam, allelúia.

Dieu a tellement aimé le monde, qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle, alléluia.

C’est le début de l’évangile du jour. Dieu a aimé le monde : son amour est le Saint-Esprit, par lequel est venu le Fils. La première œuvre du Saint-Esprit est l’Incarnation. Le Verbe incarné mort et ressuscité enverra le Saint-Esprit dans lequel est la vie éternelle.

 

Mardi

Ego sum óstium, dicit Dóminus : per me si quis introíerit, salvábitur, et páscua invéniet, allelúia.

C’est moi qui suis la porte, dit le Seigneur ; si c’est par moi que quelqu’un entre il sera sauvé, et il trouvera des pâturages, alléluia.

C’est au cœur de l’évangile du jour. C’est par le Christ qu’on entre dans le domaine de l’Esprit.

 

Mercredi

Ego sum panis vivus, dicit Dóminus, qui de cælo descéndi, allelúia, allelúia.

Moi je suis le pain vivant, dit le Seigneur, qui suis descendu du ciel, alléluia, alléluia.

C’est l’évangile de ce jour. Le Christ est notre nourriture (avec une allusion aux quatre temps) descendant du ciel par l’opération du Saint-Esprit sur l’autel.

 

Jeudi

Convocátis Jesus duódecim discípulis suis, dedit illis virtútem et potestátem super ómnia dæmónia, et ut languóres curárent : et misit illos prædicáre regnum Dei, et sanáre infírmos, allelúia.

Jésus ayant appelé les douze Apôtres, il leur donna vertu et puissance sur tous les démons, et le pouvoir de guérir les maladies. C’est ainsi qu’il les envoya prêcher le royaume de Dieu, et rendre la santé aux malades, alléluia.

C’est le début de l’évangile. Il souligne ce qu’on a déjà vu dans les textes de la messe les jours précédents et qu’on verra encore les deux jours restants, cette insistance à montrer les guérisons miraculeuses comme signes de la présence du Saint-Esprit dans les apôtres. Et particulièrement dans le fait que le Saint-Esprit chasse les mauvais esprits.

 

Vendredi

Dixit Jesus : Ut sciátis autem quia Fílius hóminis habet potestátem in terra dimitténdi peccáta, ait paralýtico : Tibi dico, surge : tolle lectum tuum, et vade in domum tuam, allelúia.

Jésus dit : afin que vous sachiez que le Fils de l’homme a sur la terre le pouvoir de remettre les péchés, il dit au paralytique : Je te le dis : lève-toi, prends ton lit et va-t-en en ta maison, alléluia.

C’est l’évangile du jour. Une guérison spectaculaire, mais surtout qui est précédée par la guérison spirituelle du paralytique : le Christ a le pouvoir de remettre les péchés, par le Saint-Esprit qui est en lui.

 

Samedi

Cáritas Dei diffúsa est in córdibus nostris, per inhabitántem Spíritum eius in nobis, allelúia.

La charité de Dieu est répandue en nos cœurs par son Esprit qui habite en nous, alléluia.

Le dernier évangile de la semaine de la Pentecôte est un déluge de guérisons en tout genre, avec insistance une fois de plus sur le pouvoir du Christ sur les mauvais esprits. Mais l’antienne du Benedictus est reprise de l’épître, en conclusion de cette semaine : le Saint-Esprit est en nous et inonde nos cœurs de l’amour de Dieu.

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