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Saint Marc

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L’évangéliaire de Lindisfarne date de la fin du VIIe siècle ou du début du VIIIe. Il a été réalisé par saint Eadfrith, évêque de Lindisfarne, selon ce qu’atteste un colophon du Xe siècle.

Chaque évangile commence par une présentation, où l’on voit ce qui est une caractéristique de cet évangéliaire : quelqu’un a ajouté entre les lignes des mots de vieil anglais qui traduisent des mots latins. C’est la plus ancienne traduction « anglaise » des évangiles.

Puis vient le portrait de l’évangéliste, avec en regard une sorte de tapisserie, puis il y a la première page, très ornée, du texte.

Chaque évangéliste est accompagné de son symbole, donc Marc est avec le lion. Un lion à trompette, comme pour souligner le rugissement… de saint Jean Baptiste qui commence cet évangile. Il est amusant de constater que Eadfrith a indiqué « image de lion », comme s’il n’était pas sûr d’avoir réussi son dessin, alors que selon les spécialistes actuels ce lion est particulièrement réussi par rapport aux autres représentations de l’époque. On note aussi que l’inscription imite celle des icônes byzantines, au point de reprendre le mot grec pour « saint », en le latinisant (et avec l’article grec) : O Agius Marcus.

Et l’on pourra passer un certain temps à déchiffrer la première page qui dit pourtant tout simplement : « Initium Evangelii Iesu Christi, Filii Dei. Sicut scriptum est in Esaia propheta »…

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