L’introït est emprunté au psaume 26. L’âme aspire à la contemplation de la face de Dieu, et ne se contente pas d’une connaissance quelconque des vérités éternelles. « Mon cœur vous dit : j’ai cherché votre visage. C’est là tout mon désir ; ah ! ne détournez pas de moi votre face ! » Le désir est excellent, mais combien purs doivent être ces yeux qui souhaitent de fixer la lumière éblouissante de Dieu !
Cardinal Schuster
L’Introït est un beau cantique d’entrée. Dans des sentiments de désir ardent, la procession des chrétiens s’approche du sanctuaire où rayonne la face du Seigneur. « Je cherche ton visage... (les fidèles), le Seigneur est ma lumière (les catéchumènes), ne détourne pas de moi ton visage (les pénitents). » Le but de la recherche est Pâques. C’est ce que chante le psaume, en de beaux accents : « Je ne demande qu’une chose au Seigneur : pouvoir demeurer dans la maison de Dieu tous les jours de ma vie, pouvoir goûter l’amabilité du Seigneur et visiter son sanctuaire. » Avec quelle ardeur les pénitents et les catéchumènes devaient réciter cette prière !
Dom Pius Parsch
Tibi dixit cor meum, quæsívi vultum tuum. vultum tuum, Dómine, requíram : ne avértas fáciem tuam a me.
Dóminus illuminátio mea, et salus mea : quem timébo ?
Mon cœur vous a dit : Mes yeux vous ont cherché, votre visage, Seigneur, je le chercherai. Ne détournez pas de mol votre face.
Le Seigneur est ma lumière et mon salut ; qui craindrai-je ?