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Samedi après les Cendres

Les antiennes du Benedictus et du Magnificat ont la particularité d’être prises, non dans l’évangile du jour (on les appelait autrefois antiennes « in evangelio »), mais dans la première lecture… de la messe d’hier, dont la première lecture de la messe de ce samedi est la suite : Isaïe 58, 1-9a, Isaïe 58, 9b-14. Il convient donc de relire l’« épître » d’hier pour voir le contexte et voir comment ces antiennes prennent un sens très différent hors contexte. La première prend même un sens opposé, puisqu’elle montre Dieu qui se félicite de voir les hommes le rechercher et chercher à suivre ses voies (spécialement pendant ce carême qui commence), alors que dans le contexte c’est le début d’une accusation : ils disent qu’ils me recherchent mais ils se comportent très mal bien qu’ils jeûnent.

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Me étenim * de die in diem quærunt, et scire vias meas volunt.
Chaque jour ils m’interrogent, ils veulent savoir mes voies (Isaïe 58,2)

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Tunc invocábis, * et Dominus exáudiet: clamábis, et dicet: Ecce adsum.
Alors vous invoquerez le Seigneur et il vous exaucera : tu crieras, et il dira : Me voici. (Isaïe 58,9)

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