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En Erythrée

Le Père Mussie Zerai, de l’archéparchie d’Asmara, déclare à l’agence Fides : « En Erythrée, le régime a commencé à persécuter les confessions religieuses et en particulier l’Eglise catholique. L’objectif est clair : chercher d’empêcher l’influence sur la société, non pas en interdisant le culte mais les activités sociales. Depuis 1995 est en vigueur dans le pays une loi selon laquelle l’Etat concentre entre ses mains l’ensemble des activités sociales. Ces dernières ne peuvent donc être menées par des institutions privées et pas même religieuses. Jusqu’ici, la norme a été appliquée de manière légère et n’a pas sérieusement attaqué le réseau de services offerts par les chrétiens et les musulmans. Cependant, on a noté une accélération au cours de ces derniers mois. »

Le régime a notamment décrété la fermeture de cinq cliniques catholiques. « A Xonora, par exemple, a été fermé le seul dispensaire en fonction qui était géré par des catholiques. A Dekemhare et à Mendefera, les autorités ont interdit l’activité des centres médicaux catholiques en affirmant qu’ils faisaient double emploi avec ceux de l’Etat. En réalité, les structures publiques ne fonctionnent pas. Elles ne disposent pas de médicaments, ne peuvent opérer par manque d’appareillages adaptés et souvent elles sont même privées d’énergie électrique. »

L’Erythrée est depuis son indépendance en 1993 une sorte de camp de concentration dirigé par le « Front populaire pour la démocratie et la justice », parti unique d’Issayas Afeworki, « président » de la République et du gouvernement depuis l’indépendance sans nouvelles élections depuis lors.

L’Eglise catholique érythréenne est la plus récente des Eglises catholiques orientales. Elle a été créée en janvier 2015, regroupant les trois diocèses érythréens de l’Eglise catholique éthiopienne (de rite copte éthiopien). L’éparchie d’Asmara est donc devenue archéparchie, et l’archevêque est devenu métropolite. Ci-dessous une photo de prêtres érythréens et éthiopiens, avec l’actuel métropolite d’Erytrée Menghesteab Tesfamariam, en blanc avec une couronne (il était déjà éparque d’Asmara), lors d’une ordination diaconale au Collège pontifical éthiopien à Rome en 2009:

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Commentaires

  • En parlant de réfugiés, pour l'Afrique, seuls les Erythréens chrétiens devraient être admis en Europe au titre de réfugiés et non ces flots de migrants économiques, tous musulmans, auxquels nous ouvrons nos portes sans aucun discernement! Dire que les associations s'indignent du fait qu'on veuille "trier" les "réfugiés"! Oui, il faut les "trier", car l'immense majorité profite de nous!

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