Allelúia, allelúia. Hic est discípulus ille, qui testimónium pérhibet de his : et scimus, quia verum est testimónium eius. Allelúia.
Allelúia, allelúia. C’est ce disciple qui rend témoignage de ces faits, et nous savons que son témoignage est véridique. Alléluia.
Voici pour la troisième fois consécutive la même mélodie d’alléluia. C’est en effet celle de la messe du jour de Noël, et celle de la messe de saint Etienne. La même mélodie, adaptée à un texte propre. On la retrouvera aussi à l’Epiphanie. Et même, sous une forme abrégée, dans la messe de saint Sylvestre (il s’agit de l’alléluia de la fête des saints Pierre et Paul, devenu celui des fêtes des saints papes).
On l’appelle « Alleluia Dies sanctificatus », selon le texte de Noël. Mais il est impossible de savoir si Noël a été la première affectation de cette mélodie. Dans les manuscrits du moyen âge on trouve une quarantaine de fêtes de saints qui ont un alléluia sur cette mélodie…
Voici l’alléluia de saint Jean par les moniales d’Argentan, sous la direction de dom Gajard (c’est un peu lent – et un peu maniéré - à mon goût, mais c’est quand même très beau) :