La Nef – Communiqué de presse
Le 8 décembre 2017
Veuillez trouver en pièce jointe le nouveau programme de notre soirée sur les chrétiens d’Orient, le 12 décembre prochain. Nous avons dû le modifier et cela mérite quelques explications. Le diocèse de Paris nous a fait savoir que, n’ayant pas été informé de cette soirée, il s’interrogeait sur le caractère quelque peu provocant de faire intervenir un évêque français, Mgr Dominique Rey, dans un lieu dépendant indirectement du diocèse, le lycée Saint-Jean de Passy, en même temps qu’un représentant de l’association SOS Chrétiens d’Orient contre laquelle Mgr Pascal Gollnisch, vicaire général de l’Ordinariat des catholiques des Eglises orientales en France et directeur général de l’Œuvre d’Orient, avait mis les évêques français en garde lors de leur dernière Assemblée plénière à Lourdes en novembre dernier.
Il est évident que cette soirée ayant été prévue bien avant l’Assemblée plénière de Lourdes, il ne pouvait y avoir de volonté provocatrice de notre part, notre seul objectif étant d’aider les chrétiens d’Orient en contribuant à mieux informer le public parisien sur leur situation. Dans un souci d’apaisement, et après avoir eu l’accord de toutes les parties concernées, nous avons décidé de maintenir cette soirée en retirant la participation de SOS Chrétiens d’Orient : nous tenons à rendre ici hommage aux responsables de cette association qui ont immédiatement proposé de se retirer pour ne pas risquer d’empêcher cette soirée, les chrétiens d’Orient ne devant pas être les victimes de nos querelles franco-françaises.
Catholiques soucieux de servir l’Eglise, nous sommes heureux que cette solution ait reçu l’accord de tous et notamment des responsables concernés de l’Eglise à Paris, mais nous estimons que cette affaire doit être l’occasion de chercher à résoudre le problème de fond qui est ainsi soulevé, il y va de la justice la plus élémentaire. Est-il normal qu’une association comme SOS Chrétiens d’Orient soit sévèrement attaquée devant tous les évêques français sans qu’aucun de ses responsables n’ait eu l’occasion de présenter sa défense et de se justifier de ces accusations ? Quel visage offrons-nous quand nous mettons sur la place publique de telles divisions, alors que nos frères d’Orient attendent tant de nous et que personne n’est de trop pour leur venir en aide ?
Que de cette affaire puisse surgir au moins davantage d’unité et de paix pour le service et le rayonnement de l’Eglise. Conformément à l’Evangile (cf. Mt 18, 15-17), puissions-nous retrouver le chemin du dialogue et de la conciliation.
Christophe Geffroy
Directeur de La Nef
Commentaires
La prochaine fois invitez Tariq Ramadan, ça évitera les problèmes avec l'évêché.
Cela intervient juste après la belle soirée de propagande stalinienne qu'a consacrée France 2 à la Syrie du grand Bachar el-Assad.
Quand il n'y avait que quelques milliers de chrétiens lapidés par la synagogue ou envoyés aux lions par les Romains, l'Eglise triomphait déjà dans le cœur de Dieu. Aujourd'hui elle est soumise, écrasée, écrabouillée par l'oligarchie financière, politique et médiatique la plus inique, la plus cynique et la plus hypocrite que la Terre ait jamais portée.
Insupportable.
Mgr Gollnish est vraiment un enfoiré.
Encore une fois les conséquences délétères d'une diffamation apparemment anodine montre la gravité de ce type de péché.
La seule présence de Mgr Rey aurait d'ailleurs dû empécher les services diocésains de Paris de jouer au Kapo. Il aurait dû monter au créneau pour contester que le seul discours de Mgr Gollnish ne vaut pas approbation par tous les évêques de France.
Navré pour la vulgarité.
Pas trouvé de terme plus adéquat au personnage.
C'est tout.
Il faut demander à son frère aîné Bruno de lui remonter les bretelles
@Dauphin
Il n'y aurait donc pas seulement une querelle idéologique où Mgr Gollnish se ferait le gardien de la bien-pensance et le champion de son pré carré, mais également une vieille haine récuite à l'encontre de son frère dont il chercherait à se distinguer par toutes les voies, mêmes les plus détournées?
Autant j'admire l'homme politique, autant je méprise ce monsignore.
et si il s'agissait seulement, de la part de la presse pourrie, de baver sur le nom de Gollnisch
cela pose un autre problème : l'ordinariat pour les chrétiens orientaux fait-il partie de l'archevêché de Paris ou est-il une juridiction distincte ?
dans le second cas, à quel titre le lycée Saint Jean de Passy relèverait-il de cet ordinariat pour les chrétiens orientaux, que Mgr Gollnisch est qualifié à représenter ?
Le meilleur commentaire de cette triste affaire, c'est la réaction de Bernard Antony, président de Chrétienté-Solidarité: "des rivalités indécentes".
Le Lutrin n'est jamais loin