L’Assemblée législative de Bolivie a adopté hier une loi qui permet aux « étudiantes, adolescentes ou filles » (sic) d’avorter jusqu’à huit semaines de grossesse.
Jusqu’ici l’avortement n’était permis qu’en cas de risque pour la vie de la mère, malformation du fœtus, viol ou inceste. Désormais il est donc permis pour les gamines. Seulement elles…
C’est « un grand pas pour les droits sexuels et reproductifs », a clamé Elizabeth Salguero, militante féministe socialiste indigéniste et dépatriarcaliste (mais oui), ex-ministre et ambassadeur.
Evo Morales, prêtre marxiste de Mère Terre et ami de François, a aussitôt déclaré qu’il signerait cette loi.
Depuis mai est également en discussion une loi qui décriminaliserait l’avortement en cas d’extrême pauvreté de la mère, ou si elle a déjà au moins trois enfants, ou est encore étudiante (mais ce dernier cas est désormais réglé).
En août dernier, le Chili voisin a décriminalisé l’avortement en cas de viol, de danger pour la mère ou de non viabilité du fœtus. En Amérique latine, le Salvador, le Nicaragua, le Honduras et la République dominicaine continuent d’interdire l’avortement dans tous les cas.
Ici Evo Morales et Elizabeth Salguero (alors ministre de la Culture) lors de la fête païenne du Pujllay :
Commentaires
En enfer, de grands travaux d'extension sont en cours, pour accroître la capacité d'accueil.
Oui, le grand ami de François qui n'a pas l'air d'être gêné par la persécution religieuse à l'encontre des chrétiens dans ce pays.
https://fidoscope.wordpress.com/2013/09/15/bolivie-morales-et-la-restriction-de-la-liberte-religieuse/